
Pont neuf, Austerlitz, Nation, Notre Dame… Les dix prochains navires de CMA CGM porteront le nom d’un monument, d’une bataille ou d’un lieu emblématique français.
Agitant la fibre tricolore, Rodolphe Saadé, le PDG de l’armateur, a annoncé en novembre, lors des Assises de l’économie de la mer, que ces porte-conteneurs seraient tous immatriculés en France.
CMA CGM embauchera 135 marins de nationalité française, fait assez rare dans ce secteur. Mais le made in France s’arrête là, car les porte-conteneurs, qui doivent être livrés entre juin 2026 et fin 2028, seront tous construits en Chine. L’investissement se monte à 2,5 milliards d’euros. Avec ces navires d’une capacité de plus de 24 000 équivalents vingt pieds et de 400 mètres de longueur, la flotte du troisième armateur mondial comptera 40 unités immatriculées en France… sur 650. Ces monstres des mers vogueront au GNL, mais seront compatibles avec les biocarburants. « Ils desserviront deux grands ports français, Le Havre et Dunkerque, sur la ligne Asie-Europe du Nord, renforçant notre ancrage en France à un moment où la mer joue un rôle toujours plus stratégique dans la compétition économique et géopolitique mondiale », a déclaré Rodolphe Saadé.


