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Pony.ai veut tripler sa flotte pour atteindre 3000 véhicules en circulation fin 2026

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Lu il y a 4 minutes



La société sino-américaine de conduite autonome Pony.ai mise sur le financement obtenu lors de son introduction à la bourse de Hong Kong pour passer de 960 à 3000 taxis sans conducteur d’ici à la fin de l’année prochaine. Au troisième trimestre, elle a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 72% sur un an.

Pony.ai, société de conduite autonome basée à la fois à Guangzhou (Chine) et à Fremont (États-Unis), a annoncé le 25 novembre qu’elle comptait étendre sa flotte à 3000 taxis sans conducteur pour fin 2026, contre 960 actuellement. “Nous restons ainsi en bonne voie pour dépasser notre objectif de 1000 véhicules d’ici la fin de l’année”ajoute l’entreprise dans un communiqué sur ses résultats du troisième trimestre.

Pour tenir ce calendrier, Pony.ai mise notamment sur sa levée de fonds de 800 millions de dollars (690 millions d’euros) bouclée au début du mois à l’occasion de son introduction en Bourse à Hong Kong. Une opération en demi-teinte puisqu’en trois semaines, le cours de l’action à la bourse sud-asiatique a baissé de 20,3% pour s’établir à 100 dollars hongkongais (11,1 euros). Pony.ai est également cotée au Nasdaq depuis tout juste un anet connaît à l’inverse une hausse du cours de son action de 11% sur un an.

Les activités de camions autonomes représentent 40% de son chiffre d’affaires

Pour l’heure, Pony.ai exploite un service commercial de taxis autonomes dans plusieurs villes chinoisesà savoir Pékin, Guangzhou, Shenzhen et Shanghai depuis fin juillet. “Le nombre d’emplacements de prise en charge et de dépose à Shenzhen dépasse actuellement les 10 000, soit une croissance de plus de 300% depuis fin juin”précise l’entreprise. Près de 70% des véhicules composant sa flotte sont désormais équipés de son système de conduite autonome de 7e générationrendant leur fabrication possiblement 20% à 30% moins chère que les taxis autonomes de Waymo. Pony.ai affirme que ces derniers véhicules “ont atteint le seuil de rentabilité à Guangzhou, seulement deux semaines après la mise en service commerciale”.

Pony.ai a enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en hausse de 72% sur un an, à 25,4 millions de dollars (21,9 millions d’euros). Pour autant, les services de taxis autonomes ne représentent que 26% de son chiffre d’affaires global, le gros de l’activité (40%) étant généré par l’exploitation de services de camions autonomes. La société a récemment présenté sa plateforme de quatrième génération pour poids lourds autonomes, développée avec plusieurs partenaires dont le chinois Sany. Les 8,6 millions de chiffre d’affaires restants sont liés aux activités de frais de licence et d’applications.

Des projets d’expansion en Europe, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est

En dehors de l’empire du Milieu, le sino-américain multiplie les projets d’expansion, en premier lieu en Europe. Il s’est ainsi associé à Bolt pour que ce dernier intègre des véhicules équipés de son système à son application de VTC, mais aussi à Stellantis afin de développer et de tester des taxis en commençant par des utilitaires Peugeot équipés de sa solution. Pony.ai a fait du Luxembourg son centre européen et dispose d’une petite flotte de véhicules Hyundai d’essai. Elle cherche également à s’étendre au Qatar, à Singapour et en Corée du Sud.

Avec 960 véhicules en circulation, Pony.ai dispose actuellement d’une flotte similaire à celle de Baidu avec ses Apollo Go (un peu plus de 1000 taxis). C’est plus que les 750 voitures autonomes de WeRide, également présente dans plusieurs villes chinoises, mais bien derrière les 2000 exemplaires produits par le numéro 1 du secteur, Waymo.



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