Emirates Biotech se lance sur le marché du bioplastique au Moyen-Orient avec Embio, sa nouvelle gamme de PLA. La jeune entreprise dubaïote amorce une phase de pré-commercialisation, offrant à ses clients un accès local à des biopolymères renouvelables et compostables, tout en annonçant la construction prochaine de son unité de production Falcon PLA à Abou Dhabi.
La jeune entreprise dubaïote Emirates Biotech vient d’annoncer le lancement de sa gamme Embio, une ligne de biopolymères à base d’acide polylactique (PLA). Avec cette opération, la société entame une phase de pré-commercialisation de ses bioplastiques au Moyen-Orient, permettant à ses clients de s’approvisionner localement en PLA, et ce, avec des délais de livraison plus courts et des volumes de commande minimum réduits. « Le lancement des produits Embio marque une étape majeure dans notre démarche visant à rendre les plastiques renouvelables et compostables accessibles à tous au Moyen-Orient. Le nom Embio représente bien plus qu’un simple produit : il symbolise notre engagement envers l’innovation, la réduction de notre dépendance aux ressources fossiles et notre soutien à la construction d’une économie circulaire dans la région », a déclaré le directeur général d’Emirates Biotech, Marc Verbruggen. La gamme Embio comprend différents types de PLA adaptés aux emballages rigides et souples, au carton couché, aux fibres, aux non-tissés et à l’impression 3D. « Durant cette phase de pré-commercialisation, nous nous approvisionnerons en résine PLA Embio auprès d’un sous-traitant spécialisé, qui produira les qualités Embio conformes à nos spécifications », a expliqué François de Bie, directeur commercial d’Emirates Niotech.
Pour produire son PLA, Emirates Biotech s’appuiera sur la technologie de Sulzer qui permet de gérer les trois étapes clés du procédé, à savoir la production d’acide lactique, la purification et la polymérisation, en un seul lieu. Cette unité, baptisée Falcon PLA, devrait voir le jour dans la zone franche de Kezad à Abou Dhabi. Les travaux de construction devant démarrer au début de l’année 2026, une première ligne de production, d’une capacité de 80 000 tonnes par an, devrait être opérationnelle en 2028. Une seconde phase viendra doubler la capacité de production du site grâce à une seconde unité.
