
Le français Papkot et l’italien Fedrigoni indiquent avoir industrialisé un procédé de fonctionnalisation de la cellulose grâce à un auxiliaire de fabrication.
Dans la grande course à la fonctionnalisation des papiers et cartons en alternative aux plastiques à usage unique et aux composés fluorés (PFAS), le français Papkot privilégie la solution d’un revêtement minéral. Fondée en 2020 à Strasbourg (Bas-Rhin) par Manuel Milliery, l’entreprise a franchi un nouveau pas dans son développement en s’associant avec le papetier italien Fedrigoni entré au capital en février 2025.
Les deux entreprises mènent désormais un partenariat industriel avec Papkot Processing Aids (PA). Le principe est d’utiliser un auxiliaire de fabrication nanométrique entièrement biodégradable permettant de s’affranchir de plusieurs étapes de traitement ultérieures.
Enrobage
Mis œuvre dans les usines de Cordenons et de Fabriano de Fedrigoni, le procédé repose sur un « enrobage » des fibres au stade de la pâte à papier dont le raffinage se trouve simplifié. Présentée comme révolutionnaire par les deux entreprises, cette solution combinent propriétés mécaniques et allégement à hauteur de 20%. Papkot PA permet, en outre, de recycler les glassines en cellulose moulée et, à l’avenir, d’améliorer la résistance des fibres courtes propres aux papiers et cartons à recycler (PCR). Les gains financiers sont évalués à 20%. En ligne avec les objectifs du règlement sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR), ces travaux ont notamment été présentés lors de la conférence Functional Fiber-Based Materials & Packaging 2025 organisée en Espagne les 1er et 2 octobre.


