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Une opération de sécurité à la frontière ouest-africaine cible des combattants terroristes étrangers

Service Com'
Lu il y a 5 minutes



Une opération de sécurité frontalière coordonnée par Interpol en Afrique de l’Ouest a conduit à 62 arrestations et à la saisie de grandes quantités de munitions et d’explosifs, d’armes à feu, de drogues, de médicaments contrefaits et de véhicules volés.

L’opération Screen West Africa 2025 (juillet-octobre) a réuni les forces de l’ordre de 12 pays d’Afrique de l’Ouest pour renforcer la sécurité des frontières, traquer les personnes liées au terrorisme et perturber les réseaux de criminalité transnationale organisée, a indiqué Interpol dans un communiqué. Les agents de première ligne aux frontières terrestres, aériennes et maritimes ont utilisé les appareils mobiles d’Interpol et d’autres systèmes pour accéder aux vastes bases de données mondiales de l’Organisation, effectuant un total de 1,7 million de contrôles en temps réel, contre 1,3 million en 2024.

Au total, l’opération Screen West Africa 2025 a permis l’arrestation de neuf individus soupçonnés de liens avec le terrorisme. Il a également généré près de 250 « appels » dans les bases de données d’Interpol, dont sept liées aux notices rouges et neuf liées aux notices bleues, citant des activités terroristes.

Parmi les succès les plus notables de l’opération figurent l’arrestation au Burkina Faso de deux individus recherchés par les forces de l’ordre et soumis à des notices bleues émises par la Côte d’Ivoire, qui ont été impliqués dans des attaques terroristes du groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, le JNIM, qui ont tué plus de dix agents de sécurité en Côte d’Ivoire en 2020.

Notamment, les notices bleues sont des demandes entre les pays membres d’Interpol visant à collecter des informations supplémentaires sur l’identité, la localisation ou les activités d’une personne, dans le cadre d’une enquête criminelle. Ces arrestations permettront aux forces de l’ordre d’enquêter plus en détail sur cette attaque meurtrière.

Les agents du Burkina Faso ont également arrêté une troisième personne connue pour ses liens avec le terrorisme, qui a également fait l’objet d’une notice bleue émise par le Togo en 2024 lors de FIRST (Facial, Imaging, Recognition, Searching and Tracking), une autre opération d’Interpol qui a eu lieu en Afrique de l’Ouest et qui visait à identifier les terroristes présumés et à demander des notices bleues de suivi.

En Mauritanie, six personnes ont été arrêtées pour des liens présumés avec une attaque terroriste. La Mauritanie a demandé la publication de notices bleues pour obtenir plus d’informations sur ces suspects.

« Ces cas montrent comment le soutien opérationnel que nous offrons aux pays membres et nos outils spécialisés uniques peuvent établir des liens permettant d’identifier des terroristes présumés et de perturber leurs tentatives de semer la peur et de mettre les communautés en danger. Nous sommes déterminés à contrer ces menaces et travaillons constamment avec nos pays membres pour renforcer la sécurité mondiale », a déclaré Cyril Gout, directeur exécutif par intérim des services de police d’Interpol.

Les agents ghanéens ont également pu libérer 21 victimes de la traite des êtres humains qui avaient été détenues au Nigeria et exploitées dans le cadre de stratagèmes frauduleux.

L’opération comprenait également des contrôles dans les ports et dans les eaux territoriales. Interpol a déclaré avoir alerté les pays participants sur les navires utilisant des pratiques de navigation trompeuses, telles que la falsification d’identité, les opérations dites sombres, où les navires éteignent délibérément leurs systèmes d’identification et les changements fréquents de pavillon, ou « sauts de pavillon ».

Les saisies opérationnelles comprenaient :

17 caches d’armes et de munitions
Explosifs, y compris dynamite et détonateurs
136 véhicules volés
731 kg de cannabis
Médicaments contrefaits, notamment de faux comprimés antidouleur opioïdes de marque
Fausse monnaie et documents frauduleux

Les recettes de bon nombre de ces articles peuvent être utilisées pour financer le terrorisme ou financer des activités de crime organisé, a souligné Interpol. Les 12 pays participants à l’opération sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Libéria, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.



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