Un exercice au niveau de la brigade tel que l’exercice de préparation des forces de l’armée sud-africaine Vuk’uhlome comporte de nombreux éléments pratiques allant de la planification et du soutien jusqu’à la réalisation en temps réel.
Un aperçu des aspects pratiques du Centre d’entraînement au combat (CTC) vient du personnel détaché dans le cadre de l’exercice Vuk’uhlome IV Division Corporate Communication. Ils comprennent le capitaine Jacques de Vries de la Force de réserve de l’armée SA et le caporal T Makota.
De Vries rapporte : « Les véhicules blindés de reconnaissance Rooikat ainsi que les véhicules de combat d’infanterie Ratel ont avancé vers la zone d’opération simulée au contact au crépuscule du lundi 17 novembre 2025, après un bombardement préparatoire sur les forces déstabilisatrices amenées sur la cible par les obusiers G5 de 155 mm. Les chars de combat principaux Olifant sont entrés dans la mêlée remplie de fumée créée par le feu des explosifs Ratel et Rooikat de 90 mm et de 76 mm. tir, avec à la remorque des éléments de soutien du Corps du génie sud-africain et du Service de santé militaire sud-africain ».
« Un combat efficace dans divers environnements d’engagement nécessite une coopération transparente entre l’infanterie mécanisée, les blindés, l’artillerie, les ingénieurs et les spécialistes de la santé, soutenus par des éléments essentiels de l’aviation. Leur intégration maximise la puissance de feu, la mobilité, la capacité de survie et la résilience. »

Photo : Capitaine Jacques de Vries
Une composante aéronautique de Vuk’uhlome a vu un C-130BZ Hercules (401) du 28e Escadron travailler avec la 101e Unité d’approvisionnement aérien pour livrer – par parachute – des consommables vers une zone de largage spécifiée. Les étudiants du cours de commandement et d’état-major junior de l’armée sud-africaine (JCSC) à Lohathla, occupés par une présentation des commandes sur le terrain, ont eu une vue imprenable sur la livraison de plusieurs parachutes.
Le C-130BZ a volé près de deux heures entre la base aérienne de Bloemspruit et le centre d’entraînement au combat le 16 novembre, transportant huit conteneurs pesant 10 000 livres (4,5 tonnes) et 16 conteneurs pesant 20 000 livres (9 tonnes) le lendemain. À la zone de largage, l’avion volait à 5 500 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer.
« Des exercices comme ceux-ci restent essentiels au maintien de l’état de préparation et du succès opérationnel, pour préparer les troupes à des scénarios du monde réel tout en s’assurant qu’elles sont prêtes à répondre efficacement à toute situation donnée. Le planificateur de combat de l’armée de l’air sud-africaine pour l’exercice Vuk’uhlome IV, le lieutenant-colonel Ronnie Mashau, a déclaré que l’exercice visait à améliorer l’état de préparation et l’efficacité opérationnelle de la logistique et du soutien au sol. Au cours de l’exercice, les équipages ont exécuté des largages de marchandises précis, simulant des scénarios du monde réel où les forces terrestres ont besoin d’un réapprovisionnement immédiat en nourriture, en eau et en fournitures médicales. » Le major Takalani Thomas Mulaudzi a rapporté.
La SA Air Force (SAAF) a également intégré des avions à réaction dans le mix Vuk’uhlome en chargeant les actifs du 2e Escadron et de la 85e école de pilotage de combat Gripen et Hawk Mk 120 pour des sorties au CTC, à 500 milles marins d’un camp d’armes de la base aérienne (AFB) d’Overberg où ils ont été récemment déployés.
Sur le terrain, la présentation des commandes du JCSC a marqué la fin de semaines de préparation, aboutissant à un modèle de sable méticuleusement construit de la zone d’opérations du groupe de commande avec un Ratel utilisé comme affichage d’informations pertinentes pour la tâche, a rapporté de Vries.
Concernant Vuk’uhlome dans son ensemble, il a noté « qu’un effort unifié garantit des opérations soutenues, une adaptation rapide et le succès des missions, soulignant l’importance indispensable des capacités conjointes dans la guerre moderne ».

L’un des éléments de l’exercice Vuk’uhlome de cette année est le contrôle des foules, et la semaine dernière, des éléments ont été déployés pour s’y préparer. Le caporal T Makaota a rapporté que la Light Modern Brigade de la police sud-africaine avait dispensé une formation intégrée sur le contrôle des foules. Les chevaux, les chiens et les motos étaient inclus dans l’entraînement.
Le mardi 18 novembre, les troupes ont pratiqué une attaque d’infanterie motorisée embarquée sur des véhicules Casspir dans le cadre de l’exercice vuk’uhlome IV. Les véhicules Casspir, équipés de mitrailleuses lourdes Browning M2 de 12,7 mm, ont mené un assaut, appuyés par des détachements de mortiers déployant des systèmes M3 de 81 mm et M5 de 120 mm pour fournir un tir indirect en couches. Les mortiers plus légers de 81 mm assuraient une suppression rapide des déstabilisateurs au niveau du peloton et de la compagnie, tandis que les mortiers plus lourds de 120 mm étendaient la portée et l’effet destructeur des tirs de formation au niveau de la brigade, a rapporté de Vries. Les ingénieurs de l’armée sud-africaine ont ajouté un équipement de pontage au scénario, permettant aux Casspirs et aux véhicules de soutien de franchir les obstacles sous une pression de combat simulée.
L’exercice Vuk’uhlome 2025 a débuté début septembre et devrait se terminer par une journée des visiteurs de marque plus tard ce mois-ci.

Photo : Bombardier RA Taje


