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Le médiateur militaire sud-africain rapporte seulement 90 % de résolution des plaintes en 2024/25

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Lu il y a 6 minutes



L’exercice 2024/25 a été actif pour le Bureau du Médiateur militaire en Afrique du Sud avec 662 plaintes enregistrées selon son « rapport d’activité » pour la période sous revue.

Dirigé par l’ancien chef d’état-major (CoS) des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF), le lieutenant-général à la retraite Vusi Masondo, qui était également chef de l’armée sud-africaine alors qu’il était en uniforme, le bureau de médiation du Centurion pour 2024/25 a reçu 590 nouveaux cas et en a reporté 72 des années précédentes pour un nombre total de 662 dossiers. Parmi celles-ci, 523 plaintes ont été résolues avec succès, selon le rapport annuel récemment déposé par le Médiateur.

Le taux de résolution des plaintes est visé à 75 %, le rapport annuel du Médiateur militaire indiquant que le résultat global pour cet indicateur était de 89 % en 2024/25.

Cependant, le professeur Michelle Nel, maître de conférences en droit pénal et militaire à l’Université de Stellenbosch, s’exprimant lors d’un séminaire le mois dernier, a déclaré que les membres de la SANDF estiment qu’un succès plus proche de 30 % dans la finalisation effective une fois que la mise en œuvre des recommandations est prise en compte pour mesurer le succès.

Près de la moitié – 269 – des plaintes au cours de l’exercice 2024/25 provenaient du personnel de la SANDF concernant les conditions de service (une augmentation par rapport aux 245 reçues au cours de l’exercice précédent). Le rapport annuel énumère huit catégories relatives aux conditions de service au sein de la SANDF : placement et utilisation ; rémunération; résiliation du service ; éducation, formation et développement; procédures de griefs et disciplinaires ; promotion et rétrogradation; avantages liés aux services ; et l’environnement de travail.

Au total, 179 plaintes ont été reçues de membres actuels et anciens de l’armée sud-africaine, ce qui représente environ 60 % de toutes les plaintes déposées par du personnel en uniforme au cours de l’année 2024/25, un chiffre cohérent avec la taille de l’armée sud-africaine, qui reste la composante la plus importante de la SANDF en termes de personnel.

Le Bureau du Médiateur militaire a enregistré une augmentation du nombre de nouvelles plaintes reçues en 2024/25 par rapport aux exercices précédents : au cours des cinq dernières années, le nombre moyen de plaintes reçues chaque année a été de 353.

Mpumalanga a enregistré le plus grand nombre de plaintes SANDF – 248 – ce que le Bureau du Médiateur a décrit comme une anomalie principalement attribuée à un groupe important de 237 plaintes reçues de membres du public résidant dans la province, qui étaient employés comme personnel civil à l’AFB Hoedspruit dans les années 1990. Le Gauteng vient ensuite (131), suivi du Cap-Occidental (63) et du Cap-Oriental (37).

« Il est intéressant de noter que malgré le déploiement interne de la SANDF dans le cadre de l’opération Prosper à la suite de la pandémie de COVID-19 de 2020, le nombre de plaintes du public concernant la conduite officielle du personnel de la SANDF est resté relativement faible. Cette tendance s’est poursuivie pendant des années, suggérant une baisse soutenue des griefs adressés au public après cette période », indique le rapport annuel.

Cependant, Nel a déclaré que moins de personnes se tournent vers le médiateur militaire sud-africain pour signaler des plaintes en raison d’une baisse de confiance dans l’institution. La plupart des plaintes sont généralement rejetées parce que le Médiateur décide que les autres voies de réclamation n’ont pas été épuisées, a déclaré Nel, ce qui entraîne une baisse du nombre de plaintes reçues. Dans l’ensemble, Nel estime que le Médiateur a un mandat très limité et ne finalise qu’un petit nombre de cas.

Dans le cadre de son mandat, le Bureau de l’Ombud reçoit et évalue un large éventail de plaintes, dont bon nombre relèvent directement de sa compétence d’enquête. Cependant, toutes les affaires soumises ne répondent pas aux critères législatifs d’enquête, note le rapport annuel. « Une catégorie notable à cet égard est celle des « Autres plaintes ». Il s’agit d’affaires qui ne relèvent pas du mandat statutaire du Bureau et ne peuvent donc pas être formellement poursuivies. Cette catégorie comprend par exemple les 237 plaintes déposées par d’anciens salariés de la SANDF. [at AFB Hoedspruit]les préoccupations liées aux avantages sociaux des anciens combattants et les cas impliquant des conflits domestiques ou des intimidations dans lesquels aucun devoir ou comportement officiel de la SANDF n’est impliqué.

Concernant l’affaire Hoedspruit, le bureau du médiateur a déclaré : « après évaluation, il a été constaté que le DoD [Department of Defence] avait déjà abordé la question ; cependant, on ne sait toujours pas si ce projet a été finalisé grâce à un litige au milieu des années 1990. Finalement, il a été décidé de renvoyer les plaignants devant le secrétaire à la Défense. [Thobekile Gamede is acting in the position] pour une manipulation ultérieure. » Précisément, le rapport annuel poursuit : « le volume de plaintes relatives à un seul incident doit être considéré comme exceptionnel et peut être qualifié de donnée aberrante ».



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