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Le comité de surveillance des anciens combattants prend DMV à partie

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Lu il y a 10 minutes



Aucune des dix recommandations formulées par le Comité parlementaire du portefeuille de la défense et des anciens combattants (PCDMV) dans son rapport d’examen budgétaire et de recommandations (BRRR) du Département des anciens combattants militaires (DMV) ne dresse un tableau de la compétence.

Les recommandations multipartites du PCDMV montrent – ​​à quelques exceptions près – un département qui ne respecte pas ses obligations fixées par le gouvernement envers les anciens soldats sud-africains. Celles-ci vont du manque de leadership permanent à la non-atteinte des objectifs fixés avec, par exemple, 115 maisons d’anciens combattants livrées en 2024/25 contre un objectif annuel de 225, un seul site commémoratif des anciens combattants facilité et subventionné par les transports publics ne figurant pas sur les listes de performances.

Concernant les transports subventionnés, la réponse à une question parlementaire posée par Maliyakhe Shelembe, l’un des trois membres de l’équipe de surveillance des anciens combattants et de la défense de l’Alliance démocratique (DA), donne un aperçu d’un avantage qui n’a pas été mis en place après 13 ans de planification.

Il a été informé par écrit par la ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Angie Motshekga, que les transports subventionnés sont le seul avantage non mis en œuvre par le DMV en raison de « défis plus larges en matière de transports publics ». Shelembe a en outre été informé que la DMV avait précédemment « tenté d’explorer des projets pilotes pour tester le modèle de prestation souhaité. Cependant, les efforts n’ont pas été achevés en raison de l’effondrement des infrastructures de transports publics pendant la période COVID ». Des options alternatives, « s’appuyant sur des études/recherches de faisabilité », semblent désormais être la voie à suivre pour cet avantage spécifique.

Le dernier rapport du BRR indique que le DMV a accordé 2 711 bourses (1 821 pour l’enseignement de base et 890 pour l’enseignement supérieur) aux anciens combattants et à leurs personnes à charge en 2024/25 – bien loin de l’objectif annuel de 4 200 bourses, que le rapport attribue aux contraintes financières. Les programmes de développement des compétences et des compétences ont obtenu de meilleurs résultats, avec un total de 971 anciens combattants et personnes à leur charge approuvées, contre un objectif de 1 000.

Au cours de l’année 2024/25, un total de 252 anciens combattants ont été autorisés à accéder aux services de santé par l’intermédiaire du service de santé militaire sud-africain. C’est une baisse de 31% par rapport à l’année précédente. Le Ministère a également fourni des services de conseil et de traitement à un total de 607 anciens combattants et aux personnes à leur charge.

Le rapport du BRRR poursuit en déclarant qu’au cours de 2024/25, le DMV s’est amélioré par rapport à 2023/24 et 2022/23, lorsqu’aucune opportunité d’emploi n’a été créée. Le nombre total de facilitations d’opportunités de placement professionnel est « d’environ 9 » pour l’année.

Seuls 153 anciens combattants ont obtenu une indemnité d’indemnisation en 2024-2025, soit une baisse significative (64 %) par rapport au total de 424 de l’année précédente.

L’aide à l’inhumation ne figurait pas parmi les objectifs de performance annuels pour 2024/25, mais un total de 408 familles endeuillées ont bénéficié d’une aide à l’inhumation, tandis que 206 demandes d’indemnisation de base ont été approuvées et payées. Cependant, les paiements d’aide aux funérailles dépassaient le seuil du montant réglementé de 5,2 millions de rands, ce qui a entraîné des dépenses irrégulières.

Certains progrès ont été signalés en matière de versement des retraites en 2024/25, puisque 4 378 anciens combattants et les personnes à leur charge ont perçu des prestations de retraite. Le retard accumulé après la finalisation du règlement sur les prestations de retraite en octobre 2023 a été résorbé.

Les dépenses irrégulières, selon le DMV, s’élevaient à 10,4 millions de rands au cours de l’exercice sous revue et concernaient principalement l’aide aux funérailles. Sont également incluses comme dépenses irrégulières 820 000 rands pour les dépenses d’un système téléphonique utilisé sans contrat valide ; frais de voyage payés sans contrat valide (R446 000) et R72 000 de trop-payé pour l’assistance à la caution. Au solde d’ouverture s’ajoutent 8,7 millions de rands liés à la formation professionnelle dispensée via SITA et NEMISA, portant le solde de clôture pour 2024/25 à 256,7 millions de rands. Les dépenses inutiles et inutiles ont été enregistrées à 6,8 millions de rands pour 2024/25 (solde de clôture).

Le rapport du vérificateur général sur le DMV au Parlement conforte l’impression générale de non-réalisation. Selon le BRRR, « des mesures efficaces et appropriées n’ont pas été prises pour empêcher les dépenses irrégulières ». Une autre citation de l’AG indique qu’il n’y avait pas « de preuves d’audit suffisantes et appropriées démontrant que des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de fonctionnaires ayant engagé des dépenses irrégulières ». Cela a été imputé à des enquêtes sur des dépenses irrégulières qui n’ont pas été effectuées.

Les dix recommandations du PCDMV énoncées dans le document du BRRR commencent par la nécessité de finaliser la nomination d’un directeur général permanent, notant que « cette question a été portée à plusieurs reprises à l’attention de l’Autorité exécutive ». [Minister Angie Motshekga] sans être résolu ». Nontobeko Mafu assure l’intérim à ce poste depuis décembre 2023, suite à la démission d’Irene Mpolweni.

Un autre concerne les dépenses irrégulières, inutiles et inutiles, avec une date limite fixée au 30 janvier 2026 pour la soumission d’un plan d’action détaillé. Le PCDMV prévoit que le plan doit inclure des mesures de récupération des fonds perdus et une gestion des conséquences mise en œuvre. Pour l’avenir, le comité souhaite des mises à jour sur les dépenses irrégulières, inutiles et inutiles dans tous les rapports trimestriels sur les dépenses et les performances que le DMV soumet au comité de surveillance.

La base de données DMV, qui suscite depuis longtemps des inquiétudes dans la mesure où les anciens combattants ne peuvent accéder aux prestations s’ils n’y sont pas correctement documentés et répertoriés, a fait l’objet d’une autre recommandation. En ce qui concerne la base de données, le PCDMV souhaite – par écrit – des délais pour le développement d’un système de base de données numérique incorruptible et intégré pour les anciens combattants. Le plan, selon le BRRR, devrait également inclure le rôle du panel de vérification de la base de données et devrait parvenir au comité d’ici le 30 janvier de l’année prochaine.

Outre les recommandations du BRRR de 2024, le PCDMV a également effectué une visite de contrôle au siège de la DMV en mars 2025. Au cours de cette visite, la Commission a exprimé « de graves préoccupations face à l’instabilité persistante au sein de la haute direction de la DMV, avec des postes clés toujours pourvus à titre intérimaire et des nominations permanentes retardées ». Ils ont noté le mauvais état des bureaux de la DMV, les décrivant comme présentant un risque potentiel d’incendie et non conformes aux exigences en matière de santé et de sécurité au travail. Le Comité a en outre souligné l’absence d’un système de classement approprié et le traitement manuel des demandes, ce qui non seulement contrevient à la loi sur le Service des archives et archives nationales d’Afrique du Sud, mais expose également le Département à des pertes de données et à des irrégularités.

Il s’est avéré que le centre d’appels manquait cruellement de ressources, fonctionnant sur un système de téléphonie mobile qui ne pouvait gérer que quelques appels à la fois et obligeant le personnel à quitter son poste pour récupérer des informations auprès des bureaux de prestations. « Cela entraîne des inefficacités importantes malgré le volume élevé d’appels traités quotidiennement. Le Comité a également noté des faiblesses dans l’intégrité de la base de données de la DMV et a réitéré le besoin urgent d’un système de gestion de l’information numérisé et intégré. »

Des préoccupations ont également été exprimées concernant le programme d’allocations d’éducation, en particulier la suspension des nouvelles demandes pendant deux exercices financiers consécutifs, l’exclusion des écoles privées du soutien futur et l’absence de conditions de ressources pour les bénéficiaires.

Dans l’ensemble, le Comité a conclu que les systèmes administratifs, technologiques et opérationnels du DMV nécessitent une réforme urgente pour garantir une prestation de services efficace aux anciens combattants et à leurs personnes à charge.



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