Les fausses marques Cereal Space et Groomies refont surface. ZATAZ a identifié une nouvelle adresse frauduleuse lancée en septembre 2025 : trygetone.
Une escroquerie bien rodée ressurgit. Les sites frauduleux exploitant les fausses marques Cereal Space et Groomies reviennent avec une nouvelle vitrine en ligne ouverte en septembre 2025. Derrière l’apparente boutique de céréales, un piège numérique se met en place pour collecter paiements et données personnelles.
Retour d’une vieille arnaque
Les arnaques liées aux fausses marques alimentaires ne disparaissent jamais vraiment. Cereal Space et Groomies, déjà signalées par le passé par ZATAZ, se réinstallent en ligne. Le procédé reste identique : créer une boutique attractive proposant des produits inventés, collecter les commandes, puis disparaître. En septembre 2025, le site trygetone.com a été mis en ligne avec ce schéma classique.
Les céréales constituent un terrain idéal pour les escrocs numériques
Produits banals et rassurants, elles se prêtent à une mise en scène attractive qui masque la supercherie. Une boîte colorée et un discours pseudo-innovant suffisent à convaincre l’internaute qu’il découvre une nouveauté alimentaire. L’argument fonctionne d’autant mieux que le prix reste modeste, limitant la méfiance et favorisant l’achat impulsif. Derrière l’innocence d’un petit-déjeuner, la fraude se déploie : le consommateur ne recevra jamais sa commande, mais aura livré données bancaires et informations personnelles exploitables dans d’autres arnaques.
Ces escroqueries reposent sur une façade simple et crédible. Le site reprend les codes du e-commerce légitime : photos soignées, interface ergonomique, discours marketing familier. Les acheteurs, convaincus d’accéder à une nouveauté alimentaire, fournissent données personnelles et coordonnées bancaires. Le risque dépasse la perte financière immédiate. Les informations collectées alimentent d’autres activités frauduleuses, parfois revendues dans des bases de données clandestines.
Un enjeu de renseignement cyber
L’angle cyber est central. La multiplication de ces sites révèle une stratégie d’usure : multiplier les adresses, fermer et rouvrir rapidement sous un autre nom de domaine. Cela complique la traçabilité et permet aux fraudeurs de rester actifs plus longtemps. Pour les services de renseignement et les acteurs de la cybersécurité, chaque nouveau site est une pièce de puzzle. Cartographier ces opérations aide à identifier les groupes derrière ces campagnes, souvent transnationaux. (Merci à C.D.)
