Ad image

ZATAZ » Un forum pirate devient appât piégé après l’arrestation de son créateur

Service Com'
Lu il y a 6 minutes


Contents
Le procès d’un cybercriminel prend une tournure inattendue : ZATAZ découvre que le site qu’il administrait redirige désormais vers une cyber arnaque.Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux Aucun spam – Désinscription en un clic – Vie privée respectée CONTEXTE BlackDB : forum de revente de données volées, actif 2018-2025 Administrateur : Liridon Masurica, 33 ans, Kosovar Arrestation : décembre 2024, extradé aux États-Unis Risque pénal : jusqu’à dix ans de prison Piège actuel : ZATAZ découvre une cyberattaque via l’url du forum pirate Le Département de la Justice américaine a confirmé la culpabilité de Liridon Masurica, 33 ans, pour la gestion du forum BlackDB , actif de 2018 à 2025. Ce site clandestin vendait identifiants volés, données bancaires et accès serveurs utilisés dans des fraudes fiscales et usurpations d’identité. Arrêté en décembre 2024 puis extradé vers les États-Unis, Masurica risque dix ans de prison. Mais l’affaire judiciaire a révélé une conséquence inattendue : ZATAZ a découvert que l’URL du forum, citée dans les documents officiels, reste active et diffuse désormais une cyber attaque ! Le domaine, transformé en piège, redirige les visiteurs dans un piratage qu’ils ne verront pas venir ! Un procès cybercriminel emblématique Liridon Masurica, ressortissant kosovar de 33 ans, a été reconnu coupable par la justice américaine pour avoir administré le forum BlackDB. Entre 2018 et 2025, cette plateforme clandestine proposait un catalogue complet de données compromises : comptes en ligne, identifiants de serveurs et numéros de cartes bancaires. Ces informations alimentaient diverses fraudes, notamment des déclarations fiscales falsifiées et des usurpations d’identité. Son arrestation en décembre 2024 a marqué la fin d’une traque internationale. Extradé vers les États-Unis, Masurica attend désormais sa condamnation définitive, avec une peine maximale encourue de dix ans d’emprisonnement. Le dossier judiciaire illustre une nouvelle fois la coopération entre services de renseignement et agences de cybersécurité pour neutraliser les acteurs structurés du marché noir numérique. ⏳ Jusqu’où tolérerez-vous d’être piraté ?Un site transformé en piège numériqueUne chaîne de risques institutionnels

Le procès d’un cybercriminel prend une tournure inattendue : ZATAZ découvre que le site qu’il administrait redirige désormais vers une cyber arnaque.

Un procès cybercriminel emblématique

CTI ZATAZ – Scannez les menaces qui vous visent avant qu’il ne soit trop tard.

✅ Scanner mes risques

Confidentiel. Instantané. Sécurisé. Zéro intermédiaire. 100 % Made in France.

Un site transformé en piège numérique

L’affaire aurait pu se limiter à une décision de justice. Pourtant, la publication officielle du Département de la Justice a redonné une visibilité inattendue au forum BlackDB, dont l’adresse est citée dans les documents de procédure. Or, le domaine n’a pas disparu. ZATAZ a constaté que la page, loin d’être figée, redirige aujourd’hui les visiteurs vers une attaque bien connue.

En testant l’URL, ZATAZ a identifié une escroquerie de type « scareware », connue sous le nom « Alerte virus Microsoft ». Le mécanisme repose sur une fausse notification système affichant un avertissement alarmiste. L’internaute est incité à télécharger un prétendu outil de sécurité ou à contacter un faux support technique. Dans les deux cas, il s’agit de piéger l’utilisateur pour installer des malwares ou récupérer ses données bancaires.

Ce basculement illustre le recyclage fréquent des infrastructures cybercriminelles. Les domaines saisis ou abandonnés peuvent rapidement être réenregistrés et utilisés pour d’autres fraudes, profitant de leur notoriété passée et du trafic résiduel généré par les enquêtes médiatiques.

Une chaîne de risques institutionnels

L’ironie de l’affaire est que le Département de la Justice, en mentionnant l’adresse du forum dans ses communiqués officiels, contribue indirectement à la diffusion du piège. Un citoyen curieux, un journaliste ou un chercheur qui clique sur le lien est désormais exposé à une tentative d’arnaque.

Ce scénario rappelle l’importance pour les autorités judiciaires et médiatiques de vérifier l’état des domaines cités dans les décisions publiques. Sans précaution, une simple reproduction d’URL peut devenir une passerelle vers une attaque. Ce problème n’est pas isolé : plusieurs enquêtes passées ont montré que des sites saisis dans le cadre de procédures criminelles ont été rachetés par de nouveaux acteurs malveillants.

Les services de renseignement et les équipes CERT (Computer Emergency Response Team) insistent sur la nécessité de contrôler le cycle de vie des noms de domaine liés au crime organisé. La cybersécurité ne s’arrête pas à l’arrestation d’un individu : elle exige un suivi technique constant des traces laissées par son activité.

L’affaire Masurica illustre la double dimension judiciaire et technique des enquêtes cybercriminelles. Neutraliser un acteur ne suffit pas si l’écosystème numérique qu’il a laissé actif reste exploitable. Comment les autorités pourront-elles éviter que leurs propres publications ne servent d’amplificateur à de nouvelles escroqueries ?

Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux

Aucun spam – Désinscription en un clic – Vie privée respectée



Source link

Share This Article
Laisser un commentaire