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prestige éclaboussé par un piratage

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Lu il y a 5 minutes


Un joyau culturel centenaire, la Biennale de Venise, voit son image ternie : un piratage massif révèle des données sensibles, touchant même des visiteurs et artistes français.

 

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Créée en 1895, la Biennale de Venise est un symbole mondial de créativité artistique. Mais en juillet 2025, l’institution a été la cible d’une cyberattaque sans précédent : plus de 800 Go de données volées, dont certaines appartiennent à des ressortissants français. Parmi les informations exposées : copies de cartes nationales d’identité, passeports, documents financiers et contrats avec sponsors. Cette fuite fragilise l’image d’un organisme habitué à rayonner par son prestige et met en lumière les enjeux de cybersécurité dans le secteur culturel. Enquête sur une attaque qui mêle art, piratage et risque diplomatique.

Un monument culturel au sommet de sa gloire

Alors que la France a connu plusieurs cyberattaques visant des musées (Banksy, Musée d’Histoire naturelle), d’autres lieux de culture à travers le monde ont subi des malveillances numériques encore plus dramatiques. Fondée en 1895, la Biennale de Venise s’est imposée comme l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde. Chaque département — Art (1895), Architecture (1980), Cinéma (1932), Musique (1930), Théâtre (1934), Danse (1999), incarne l’avant-garde de sa discipline.

Elle attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs, des mécènes internationaux et des sponsors prestigieux. Sous la présidence de Pietrangelo Buttafuoco, l’organisation a poursuivi son expansion et renforcé sa présence digitale. Un virage numérique qui, ironie du sort, allait aussi ouvrir une porte aux cybercriminels.

Le site INC Ransom ne fonctionne plus depuis le 16/08. Il diffusait les informations volées. – Capture : zataz.com

L’attaque de juillet – l’art du vol numérique

Mi-juillet 2025, un groupe de hackers revendique l’intrusion dans les systèmes internes de la Biennale. Le butin ? Plus de 800 gigaoctets de données. Les cybercriminels d’Inc Ransom ont publié des fichiers pour prouver leurs dires : documents financiers, listes de partenaires, contrats de sponsoring, mais aussi informations personnelles de visiteurs et artistes. Parmi les données sensibles figurent : des copies de cartes nationales d’identité et de passeports (dont des Français) ; coordonnées personnelles ; échanges de courriels internes et autres documents comptables avec montants en dollars et euros.

Les attaquants affirment avoir ciblé la Biennale pour dénoncer, selon eux, « l’opacité financière » de certaines institutions culturelles. Pourtant, tout porte à croire que la motivation principale reste l’extorsion : monnayer le silence ou revendre les données sur le dark web.

L’analyse des premiers échantillons publiés révèle que des citoyens français figurent parmi les victimes. Il s’agit notamment d’artistes ayant exposé à Venise ; membres de délégations culturelles ; visiteurs VIP ayant fourni des pièces d’identité pour obtenir des accréditations. Pour ces personnes, le risque ne se limite pas à la perte de confidentialité : les documents d’identité exposés peuvent être exploités pour des fraudes administratives, des usurpations d’identité ou des escroqueries bancaires. La fuite peut mettre également dans l’embarras des entreprises partenaires ou sponsors, qui voient leurs contrats et montants associés révélés au grand jour.

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Quand le monde de l’art découvre la guerre cyber

Si les attaques informatiques contre des institutions financières ou gouvernementales sont désormais monnaie courante, celles visant le secteur culturel apparaissent de plus en plus nombreuses. Elles suivent la même logique que celles contre les grandes entreprises : valeur des données (identités, contrats, informations financières) ; prestige de la cible, qui rend la rançon plus probable ; impact médiatique, pour faire pression.

En ciblant la Biennale, les hackers malveillants ont frappé un symbole international, ce qui leur garantit une visibilité maximale. Cette médiatisation sert aussi de démonstration : même les bastions culturels les plus respectés ne sont pas à l’abri.

 

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