Un mystérieux pirate propose à la vente une base de données gigantesque contenant numéros de sécurité sociale, téléphones et permis de conduire : un signal inquiétant que le Service Veille Zataz a alerté dans l’ombre.
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Un pirate prétend commercialiser plus de deux milliards de lignes de données comportant des informations ultra sensibles : numéros de sécurité sociale, permis de conduire, numéros de téléphone… Le Service Veille Zataz, vigilant, repère cette annonce troublante, met en lumière les enjeux de vérification et de cybersécurité, et déclenche une alerte stratégique. Cette affaire soulève des questions essentielles autour des contenus réellement compromis, des techniques employées pour décrédibiliser l’acheteur, et du rôle crucial du renseignement dans la prévention des fuites massives. Entre manipulation, identification de victimes potentielles et mission cybercitoyenne.
Une vente troublante au cœur d’un marché clandestin
Tout commence par un message énigmatique détecté par le Service Veille Zataz : un pirate annonce, prix négociable, la mise en vente d’une base de données colossale. L’offre mentionne clairement plus de deux milliards de lignes, avec des extraits détaillant des informations personnelles d’une ampleur vertigineuse. Parmi les données partiellement renseignées figurent des numéros de sécurité sociale (plus de 261 millions), des numéros de téléphone associés à SSN (162 millions), et même plus de 3 millions de permis de conduire. Cette offre semble concentrée entre les mains d’un unique individu, selon le message, faisant naître immédiatement une atmosphère de mystère et d’angoisse.
Ces extraits contiennent des champs comme prénom, nom, numéro de sécurité sociale, date de naissance, adresse complète, téléphone, alias multiples, date de naissance alternative, etc. L’échantillon de trois millions de lignes déjà visible renforce le caractère massif de l’opération. L’analyse de géolocalisation est rapide : les données concernent les États-Unis d’Amérique.
Ce scénario met en exergue les « yeux » du Service Veille Zataz, dont le rôle est de scruter, identifier et signaler ce genre de menaces émergentes dans les recoins les plus sombres du web, des réseaux sociaux jusqu’aux marketplaces clandestins.

Comme sur un site de petites annonces bien légal, le pirate publie la sienne… portant sur 2 milliards de données volées !
Entre exploitation des données et manipulation psychologique
Ce cas met en lumière un double problème : d’une part, la quantité de données : numéros de sécurité sociale, permis de conduire, adresses, téléphone. Cela représente une menace réelle. D’autre part, la seule idée d’une « base de données » aussi massive prête à la vente suscite une forte réaction émotionnelle, en jouant sur la peur collective. Ce type d’attaque repose souvent moins sur la technologie que sur l’ingénierie sociale. En diffusant une offre aussi alarmante, le pirate cherche à semer la panique, à associer ses intentions à une fuite massive, même si techniquement, l’intégrité de ces données n’est pas encore confirmée. L’objectif est de donner l’impression d’un accès aux données les plus sensibles pour attirer l’attention, et potentiellement attirer de potentiels acquéreurs, ou simplement évaluer l’impact médiatique de l’annonce.
Ici, Zataz opère à l’interface : son rôle n’est pas uniquement de rapporter une information, mais de l’analyser, la contextualiser, la comparer avec d’autres incidents, pour préciser si l’on fait face à un véritable vol ou à une manipulation de la perception. C’est le cœur de l’activité cyber‑renseignement : détecter, évaluer, alerter. Mission : surveiller en continu les fuites, les publications suspectes, les contenus négociés sur le darknet, Telegram, Discord, IRC, et les places de marché clandestines. Il agit comme une cellule de renseignement prompte à agir avant qu’un dommage collectif ne se concrétise. Dans cette affaire assez étonnante, on parle d’un fichier de 263Go sur des citoyens américains, le FBI a été alerté par ZATAZ.

Le pirate vendeur a diffusé un échantillon de 2 millions de personnes !
Dans ce cas précis, l’équipe a identifié l’annonce, une vente ayant débuté fin juin 2025, l’a qualifiée, pour comprendre provenance, authenticité, et portée réelle de la base. L’enjeu n’est pas seulement technique, mais aussi humain : identifier des potentielles victimes, alerter les autorités, et recommander des démarches. La mise en garde précoce permet de contourner des crises potentielles, et de démontrer l’efficacité d’une veille éclairée et proactive.
Le cyber‑renseignement, c’est aussi lutter contre l’amalgame entre volumétrie et volumétrie vulnérables. Toutes les annonces de « milliards de données volées » ne sont pas homogènes. Leur nature, légalité, fraîcheur, vérifiabilité, méthode de collecte, emplacement dans le cycle d’attaque, tout cela influe sur le risque réel. En tant que lecteur attentif, on ne peut s’empêcher de se demander : quelles seront les réactions des institutions concernées ? Comment vérifieront-elles l’authenticité des données ? Ce type d’affaire pousse les acteurs publics à renforcer le filtrage, la sensibilisation des victimes, la réponse judiciaire. C’est tout l’écosystème qui est mis à l’épreuve.
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