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ZATAZ » L’ex-directeur général d’Escobar Inc. reconnu coupable de fraude internationale

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Olof Gustafsson, ancien directeur général de la société Escobar Inc., a reconnu devant la justice américaine sa responsabilité dans une série de fraudes portant sur des produits commercialisés sous la marque Pablo Escobar. Il fait face à six chefs d’accusation, incluant escroquerie et blanchiment d’argent via Internet, après avoir utilisé le nom du narcotrafiquant pour vendre des biens fictifs à travers le monde.Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux Aucun spam – Désinscription en un clic – Vie privée respectée Ah, les escroqueries sur Internet ! Il y en a presque autant que d’étoile dans le ciel. En décembre 2019, la société Escobar Inc., fondée par Roberto de Jesús Escobar Gaviria, frère du célèbre narcotrafiquant colombien, annonçait la sortie d’un smartphone pliable baptisé Escobar Fold 2. Présenté comme une révolution technologique au prix de 399 dollars (environ 367 euros), l’appareil se démarquait par une campagne de communication très agressive, centrée sur le nom Escobar. Les premières commandes affluent alors du monde entier, encouragées par des démonstrations en ligne et des vidéos promotionnelles qui promettaient un produit d’exception, destiné à concurrencer les plus grandes marques. Pourtant, au fil des mois, les témoignages de clients insatisfaits se multiplient. La majorité des acheteurs déclarent ne jamais avoir reçu le smartphone promis. À la place, certains paquets contiennent uniquement un livre écrit par Roberto Escobar sur « la conquête de l’industrie », loin du produit commandé. Plusieurs enquêtes démontrent alors que le fameux Escobar Fold 2 n’était en réalité qu’un Samsung Galaxy Fold, reconditionné et enveloppé dans un simple autocollant, sans innovation réelle et vendu à un tarif bien supérieur à sa valeur marchande. Dans certains cas, l’appareil n’était même jamais expédié. Selon les investigations menées par les autorités américaines, l’escroquerie orchestrée par Olof Gustafsson a permis de récolter plus de 307 000 dollars (environ 283 000 euros) en quelques mois seulement. Ce système frauduleux ne s’arrêtait pas au seul smartphone. Escobar Inc. (basée à Porto Rico), a également lancé d’autres produits, toujours en s’appuyant sur le nom du narcotrafiquant colombien pour leur donner une légitimité artificielle. Ont ainsi été mis en vente un soi-disant « lance-flammes Escobar » et une cryptomonnaie physique baptisée « Escobar Cash », qui s’avéreront tous fictifs. Aucun des clients ayant commandé ces articles n’a reçu la marchandise promise. Parmi les autres marques : Escobar Fold Phone, Escobar Gold 11 Pro. A noter que pour le Flamethrower, le frère du célèbre baron de la drogue avait menacé de poursuivre en justice Elon Musk pour contrefaçon ! Le « jouet » vendu 500 $ – Capture : zataz.com Une fraude internationale orchestrée depuis l’Espagne Pour asseoir la crédibilité de ses opérations, Olof Gustafsson a multiplié les efforts de communication. Il a ainsi fait parvenir des prototypes à de nombreux blogueurs et influenceurs spécialisés dans la technologie, dans le but de générer un engouement viral sur les réseaux sociaux. Cette stratégie, bien rodée, a permis de créer un effet de rareté et d’urgence, incitant les internautes à commander rapidement avant que les stocks ne s’épuisent, selon les allégations de l’accusation. Les vidéos de déballage réalisées par ces influenceurs, même s’ils n’avaient pas reçu les produits finaux, contribuaient à renforcer l’illusion d’une entreprise innovante et fiable. L’ampleur de la fraude s’est rapidement étendue hors des frontières américaines. Les enquêteurs ont retracé des opérations financières complexes, incluant le blanchiment de fonds issus de ces ventes fictives. Olof Gustafsson, nationalité suédoise (31 ans), surnommé « El Silencio », a été extradé depuis l’Espagne vers Los Angeles, à la demande des autorités américaines. Après une procédure d’extradition, il a été transféré aux États-Unis pour être jugé devant un tribunal fédéral. Au cours de l’instruction, il a été établi que l’argent collecté auprès des victimes transitait par différents comptes bancaires, notamment en Europe, pour masquer son origine et rendre difficile toute tentative de restitution. Les plaintes ont été déposées par des clients originaires de nombreux pays, notamment des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, d’Australie et d’Allemagne, révélant la dimension internationale du dossier. ⏳ Jusqu’où tolérerez-vous d’être piraté ?Procédure judiciaire et suites de l’affaire

Olof Gustafsson, ancien directeur général de la société Escobar Inc., a reconnu devant la justice américaine sa responsabilité dans une série de fraudes portant sur des produits commercialisés sous la marque Pablo Escobar. Il fait face à six chefs d’accusation, incluant escroquerie et blanchiment d’argent via Internet, après avoir utilisé le nom du narcotrafiquant pour vendre des biens fictifs à travers le monde.

Une fraude internationale orchestrée depuis l’Espagne

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La stratégie de communication adoptée par Escobar Inc. s’appuyait systématiquement sur la notoriété sulfureuse du nom Escobar. En associant l’image du baron de la drogue à des produits électroniques prétendument innovants ou à des objets de collection, l’entreprise parvenait à toucher une clientèle jeune, fascinée par l’univers du personnage et attirée par l’idée de posséder un objet supposément unique.

Les autorités américaines ont souligné la sophistication du mécanisme de fraude, qui combinait des procédés classiques d’escroquerie en ligne à des techniques modernes de marketing viral. Selon les documents judiciaires, les communications d’Escobar Inc. promettaient un envoi rapide, une garantie de remboursement et une expérience client sans précédent, autant d’éléments mensongers qui ont contribué à convaincre des milliers de personnes de passer commande.

Fausse crypto, vraie arnaque ! – capture : zataz.com

Procédure judiciaire et suites de l’affaire

À l’issue de son extradition, Olof Gustafsson a comparu devant la justice fédérale américaine. Il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, à savoir six chefs d’accusation pour fraude électronique et blanchiment d’argent. Les preuves réunies par l’accusation, incluant des échanges de courriels, des relevés bancaires et des témoignages de victimes, ont été jugées accablantes.

L’ampleur du préjudice a conduit les autorités à ouvrir une enquête internationale, en coordination avec plusieurs agences de cybersécurité. Le cas Escobar Inc. a également été signalé par les plateformes de lutte contre la fraude en ligne, qui ont lancé des mises en garde à l’attention des consommateurs. Plusieurs experts en cybersécurité, interrogés par les enquêteurs, ont confirmé la sophistication de la manœuvre, notamment dans la dissimulation des flux financiers et la diversification des faux produits proposés.

Dans le cadre de la procédure judiciaire, le montant exact du préjudice reste à établir, de nombreux clients n’ayant pas porté plainte ou n’ayant pas réussi à obtenir un remboursement. Les autorités américaines ont néanmoins réussi à retracer l’essentiel des transactions, démontrant que la fraude avait été structurée de façon méthodique, avec une répartition claire des rôles entre les différents protagonistes d’Escobar Inc.

Le procès d’Olof Gustafsson se poursuit devant les juridictions compétentes. Selon les informations fournies par les autorités américaines, il risque plusieurs années d’emprisonnement en vertu des lois en vigueur sur la fraude électronique et le blanchiment d’argent. Aucun autre membre de la société Escobar Inc. n’a pour l’instant été poursuivi ou mis en examen, les investigations se concentrant actuellement sur le rôle central joué par Olof Gustafsson dans l’organisation de la fraude.

La médiatisation de l’affaire Escobar Inc. a également mis en lumière les dangers liés à l’achat de produits via des plateformes en ligne peu réglementées. Les associations de défense des consommateurs ont rappelé l’importance de vérifier la fiabilité des vendeurs et de privilégier les paiements sécurisés, tout en incitant les victimes potentielles à signaler toute tentative d’escroquerie.

Les produits fictifs commercialisés sous la marque Escobar Inc. ont été définitivement retirés de la vente, à la suite des plaintes déposées par les clients et des enquêtes menées par les autorités. Les plateformes de commerce en ligne concernées ont renforcé leurs dispositifs de contrôle afin d’éviter la réapparition de ce type d’escroqueries.

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