En 2023, la société britannique Knights of Old, l’une des plus anciennes entreprises de transport du pays avec 158 ans d’activité, a cessé ses opérations à la suite d’une cyberattaque par rançongiciel ayant paralysé plus de 500 camions et entraîné le licenciement de 700 employés.
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La rançon et ses conséquences irréversibles
La demande de rançon transmise par Akira à Knights of Old s’élevait à 5 millions de livres sterling (environ 5,8 millions d’euros). Pour l’entreprise, une telle somme représentait un obstacle insurmontable : selon le documentaire diffusé par la BBC, la société ne disposait tout simplement pas de ressources financières suffisantes pour envisager un paiement. Ce montant a été évalué par une société de conseil indépendante, qui a confirmé que la demande se situait dans la fourchette habituelle constatée lors d’attaques de ce type.
Les autorités britanniques, via le National Cyber Security Centre (NCSC), ont rappelé à cette occasion leur engagement à faire du Royaume-Uni l’un des pays les plus sûrs au monde en matière d’activités en ligne. Toutefois, la recrudescence des attaques par rançongiciels souligne la persistance d’une menace croissante. Le modèle économique des cybercriminels, fondé sur la négociation directe avec les victimes, multiplie les occasions pour ces derniers d’obtenir des paiements conséquents. Le NCSC encourage ainsi les entreprises à renforcer en continu leur niveau de sécurité, notamment en adoptant des politiques rigoureuses en matière de gestion des mots de passe et de sauvegarde.
L’étude citée par la BBC précise que le montant moyen des rançons exigées auprès des entreprises britanniques se situe autour de 4 millions de livres sterling (environ 4,6 millions d’euros). Ainsi, l’exigence formulée à l’encontre de Knights of Old n’apparaît pas comme exceptionnelle, mais s’inscrit dans une tendance préoccupante d’augmentation des montants demandés lors de ce type d’attaque.
Face à l’impossibilité de restaurer ses opérations et d’indemniser ses créanciers, Knights of Old s’est vue contrainte de déclarer sa faillite. Les conséquences ont été immédiates : 700 salariés ont perdu leur emploi, des centaines de clients ont dû rechercher en urgence de nouveaux partenaires logistiques et l’ensemble du secteur du transport routier s’est interrogé sur la robustesse de ses propres dispositifs de sécurité informatique. Aucun détail supplémentaire sur l’enquête en cours ni sur une éventuelle récupération des fonds n’a été rendu public par les autorités compétentes.
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