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Les adolescents américains et la tentation des compagnons virtuels

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Plus de 70% des adolescents se tourneraint désormais vers des compagnons virtuels pour dialoguer, s’amuser ou explorer leurs émotions. Une révolution discrète… mais massive.Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux Aucun spam – Désinscription en un clic – Vie privée respectée Selon une étude récente de Common Sense Media menée auprès de 1060 jeunes de 13 à 17 ans, 72% des adolescents américains ont déjà interagi avec des compagnons IA, des chatbots dédiés aux échanges émotionnels et personnels. Des plateformes comme Character.AI ou Replika bouleversent le rapport des jeunes à la communication, entre curiosité technologique et besoin de socialisation. Même si ce n’est pas nouveau, les plus anciens se souviendront des Tamagoshi et autre Nabaztag, l’évolution pourrait inquiéter, d’autant que des IA, comme celle proposée par Snapchat, ont déjà démontré la dangerosité de cet enfermement numérique. Si 52% des adolescents intérrogés discutent régulièrement avec une IA, la confiance reste partagée et la substitution aux liens humains encore marginale. Analyse des nouveaux usages, bénéfices et risques d’une génération qui teste ses limites entre réel et virtuel. Plongée dans l’ère des compagnons IA Depuis un an, le phénomène explose. D’après l’étude Common Sense Media (avril-mai 2025), près de trois quarts des ados américains ont échangé avec un “compagnon” virtuel. Ici, on ne parle pas de simples assistants scolaires ou de générateurs d’images, mais de chatbots conçus pour tenir une conversation émotionnelle : écouter, rassurer, divertir, simuler l’amitié. Character.AI, Replika, mais aussi ChatGPT ou Claude lorsqu’ils servent à des dialogues intimes, deviennent de nouveaux confidents. Les jeunes s’y connectent pour s’entraîner socialement, exprimer ce qu’ils n’osent dire ailleurs, ou simplement se distraire. La recherche d’écoute bienveillante, sans jugement ni interruption, fait mouche. 39% s’en servent comme un terrain d’entraînement avant d’affronter la vie réelle : prendre la parole, demander conseil, exprimer ses émotions… tout se teste d’abord devant un écran. Mais tout n’est pas rose : la méfiance subsiste, avec 50% des jeunes qui ne font pas confiance aux informations fournies par leur compagnon IA. « Un tiers des ados jugent les échanges avec l’IA plus satisfaisants qu’avec leurs amis, mais 67% préfèrent toujours l’humain. » ⏳ Jusqu’où tolérerez-vous d’être piraté ?IA, amis virtuels… et solitude réelle ?Défis et vigilance : L’avenir des relations augmentées

Plus de 70% des adolescents se tourneraint désormais vers des compagnons virtuels pour dialoguer, s’amuser ou explorer leurs émotions. Une révolution discrète… mais massive.

Plongée dans l’ère des compagnons IA

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IA, amis virtuels… et solitude réelle ?

Le fantasme d’une jeunesse déconnectée de la réalité n’est pas (encore) avéré. Selon l’enquête, seuls 6% des adolescents passent plus de temps avec une IA qu’avec de vrais amis. Pour la majorité, l’IA reste un complément, un sas de décompression ou un partenaire d’entraînement social, pas une substitution.

Les adolescents perçoivent d’ailleurs massivement ces IA comme des outils (46%), même si un tiers (33%) y trouvent un véritable espace social, voire un semblant de relation.

Pour l’instant, la frontière est nette : le virtuel ne remplace pas l’humain, mais l’aide à mieux appréhender ses propres émotions, à gagner en confiance, à préparer ses interactions.

Défis et vigilance : L’avenir des relations augmentées

Si l’usage croissant de compagnons IA soulève des questions éthiques et psychologiques, le constat immédiat rassure. Les jeunes savent distinguer la fiction de la réalité. Pourtant, la montée en puissance de ces interfaces pose un enjeu de vigilance éducative : qui contrôle les messages, quels risques de manipulation émotionnelle, quelle protection des données et de la vie privée ?

Pour les experts en cybersécurité et renseignement, cette tendance ouvre aussi un nouveau terrain : l’IA-compagnon pourrait devenir une cible pour la diffusion de fake news ou d’influence, ou servir de miroir révélateur des vulnérabilités générationnelles.

Ce basculement vers le dialogue avec des IA-compagnons constitue un laboratoire inédit pour les relations humaines. Si la technologie permet de briser certains tabous et d’ouvrir l’espace de parole, elle impose aussi une réflexion profonde sur l’avenir de l’identité, du lien social et de la résilience émotionnelle à l’ère numérique.

L’enjeu sera d’accompagner la génération Z dans un usage éclairé, critique et responsable de ces nouveaux partenaires invisibles. (CSM)

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