Le joaillier de luxe Cartier a été victime d’un piratage informatique : des données personnelles de clients ont été compromises, sans impact sur les données bancaires.
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Cartier a récemment averti sa clientèle d’une faille de sécurité survenue dans ses systèmes informatiques, à la suite d’une cyberattaque qui a permis à des acteurs malveillants d’accéder temporairement à certaines informations internes. Bien que l’incident ait été contenu et qu’aucune donnée bancaire n’ait été exposée, les noms, adresses email et pays de résidence de plusieurs clients ont été compromis. L’entreprise assure avoir pris des mesures immédiates pour sécuriser ses services et a sollicité l’expertise de spécialistes externes en cybersécurité.
Une attaque ciblée dans un secteur de plus en plus vulnérable
L’incident n’est pas isolé. Cartier rejoint une liste croissante de marques de luxe prises pour cibles par des cybercriminels ces derniers mois. En mai 2025, Dior a reconnu une violation de données portant sur les contacts et l’historique d’achats de ses clients, tandis qu’Adidas a confirmé une fuite liée à un prestataire externe. Victoria’s Secret a, de son côté, suspendu temporairement son site web en réponse à une menace persistante.
Cartier, filiale du groupe Richemont, a diffusé une notification officielle précisant que l’attaque a été rapidement identifiée et circonscrite. L’entreprise affirme que la faille a été neutralisée grâce à l’intervention d’experts en cybersécurité, mais n’a pas précisé le nombre exact de clients touchés. Les autorités compétentes ont été alertées, conformément aux obligations réglementaires.
« Aucun élément bancaire, mot de passe ou identifiant de paiement n’a été exposé« , assure la maison Cartier dans son communiqué officiel, consulté le 2 juin 2025.
Toutefois, la nature des informations dérobées ouvre la voie à d’éventuelles campagnes de phishing. Cartier recommande à ses clients de faire preuve de vigilance face à des courriels ou messages suspects semblant provenir de la marque, et de ne jamais cliquer sur des liens sans en vérifier l’authenticité.
Le secteur de la mode et du luxe, historiquement épargné par les cybermenaces massives, devient désormais une cible de choix. Derrière l’esthétique des vitrines et le prestige des noms se cachent des bases de données riches d’informations sensibles : profils de clients fortunés, habitudes d’achat, et coordonnées personnelles de figures souvent très exposées médiatiquement.
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Selon une étude publiée par IBM X-Force en avril 2025, les attaques par ransomware et par ingénierie sociale ciblant les groupes du luxe ont augmenté de 67 % en un an. Les marques telles que Louis Vuitton, Balenciaga ou Burberry figurent parmi les plus fréquemment visées, en raison de la valeur commerciale et symbolique des informations qu’elles détiennent.
Dans ce contexte, les cyberattaques ne relèvent plus seulement d’un enjeu technique, mais aussi stratégique. Outre le coût des investigations et des réparations, les marques doivent désormais faire face à un risque réputationnel majeur. La perte de confiance des clients, même en l’absence de dommages financiers directs, peut affecter durablement leur image.
Un appel à la prudence pour les clients
Cartier insiste dans sa communication sur le fait que la situation est désormais sous contrôle. L’entreprise a non seulement renforcé les protocoles de sécurité existants, mais également initié une revue complète de ses pratiques internes en matière de gestion des données. L’enseigne a par ailleurs assuré qu’aucune activité suspecte n’a été détectée sur les comptes clients à ce jour.
Néanmoins, en raison de la nature de l’information volée, les experts rappellent que le risque ne disparaît pas après la clôture de l’incident. Les données personnelles, même partielles, peuvent alimenter des tentatives d’usurpation d’identité ou servir de vecteurs pour des campagnes de spam ciblé.
ZATAZ rappel que le moindre doute sur l’origine d’un message se réclamant d’une marque doit mettre en alerte le lecteur. Consultez directement sur le site original votre historique de commande, sans passer par les liens proposés dans les courriels.
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