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Sandf doit être reconstruit dans un monde où le pouvoir dur est le plus important

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Lu il y a 7 minutes


Le monde devient moins stable, moins ordonné et beaucoup plus dangereux, ce qui met en danger l’Afrique du Sud d’être poussé à la fois par les grandes puissances et les principales puissances continentales. L’Afrique du Sud et d’autres nations ne peuvent pas compter sur les alliances, ce qui signifie que le pays doit reconstruire ses capacités de puissance dure, y compris la Force nationale de défense de l’AS (SANDF).

C’est selon le directeur de l’African Defense Review, Darren Olivier, qui appelle à un investissement substantiel dans la défense pour relever les nouveaux défis auxquels l’Afrique du Sud et le monde.

Après l’élection de Donald Trump et les ramifications de sa politique étrangère, «ce sont les semaines où des décennies se produisent», a déclaré Olivier. Il pense que l’ordre mondial de l’après-Seconde Guerre mondiale s’effondre, «et avec elle la structure basée sur les règles qui a permis à l’Afrique du Sud de se concentrer sur la diplomatie et les opérations de paix. À partir de maintenant, le pouvoir dur est plus important. »

Olivier a souligné qu’avec trois membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (UNSC) (Chine, Russie et États-Unis) adoptant ouvertement ouvertement la politique du pouvoir, et un retour apparente à l’impérialisme et même au colonialisme, au-dessus du droit international, le Conseil est «stérilisé» en tant que garant de la stabilité mondiale – écho à la ligue des nations qui s’effondre avant la guerre mondiale.

« Pendant ce temps, en Afrique, l’Afrique du Sud vient d’apprendre la leçon très douloureuse de la République démocratique du Congo (RDC) que l’architecture africaine de la paix et de la sécurité a échoué », a déclaré Olivier en référence aux rebelles M23 soutenus par le Rwandais, qui ont réussi à les arrêter.

« Ni l’Union africaine, la communauté du développement d’Afrique australe, la communauté africaine de l’Est, ni la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs n’ont pu arrêter ce qui se passe ou des troupes de SADC piégées gratuites », a-t-il déclaré.

«La même chose va être vraie à l’échelle mondiale, bientôt. L’Afrique du Sud ne peut pas compter sur l’appel à la Cour internationale de justice, à la Cour pénale internationale ou à la CDSC, si les choses se passent comme je le crains et croient qu’elles le feront. L’Afrique du Sud les trouvera non pertinente, leurs décisions inapplicables et les principales pouvoirs qui ne sont pas intéressés à la protection de l’Afrique du Sud. »

Il pense que l’Afrique du Sud ne peut pas compter sur ses alliances, car aucune ne fournit les garanties nécessaires. Les États-Unis ne sont plus un partenaire fiable pour quiconque, tandis que la Russie et la Chine ne fournissent qu’un soutien minimal et ont baissé l’Afrique du Sud quand cela comptait. L’Union européenne a été ferme, mais elle sera forcée de se tourner un peu vers l’intérieur, prédit les Oliviers, alors que l’UE réagit à la perte du soutien américain.

«L’Afrique du Sud a commencé le millénaire dans la meilleure position de tout pays d’Afrique subsaharienne pour un nouvel exercice réaliste multipolaire de puissance dure, à la fois économiquement et militairement. Au cours des 25 années qui ont suivi, il a permis à la première force de patauger et a presque détruit la seconde », a averti Olivier.

«La façon dont les choses progresse, à la fois dans le monde et en continent, les chances que l’Afrique du Sud soit forcée de s’impliquer dans une guerre sérieuse non pas de son propre choix au cours des 20 prochaines années ne devient pas seulement plus possible, mais de plus en plus probable. Pourtant, l’Afrique du Sud est loin d’être prête. »

Il pense que l’Afrique du Sud doit être beaucoup plus sérieuse et claire sur les risques qui y sont confrontés dans ce nouveau monde moins stable et moins ordonné. «Ce n’est pas en position forte de le gérer et sera poussé non seulement par des pouvoirs majeurs, mais aussi des pouvoirs continentaux mineurs si rien ne change.»

«C’est le moment de reconstruire les capacités de puissance dure de l’Afrique du Sud, à la fois économiques et militaires, en veillant à ce qu’elle soit assez forte pour se protéger et ses intérêts dans un environnement géopolitique en évolution rapide. Cela nécessitera des investissements substantiels dans la défense.

«Et dans un nouveau monde dominé par le réalisme, l’Afrique du Sud ne peut plus s’appuyer sur des alliances façonnées par des valeurs partagées ou un commerce. Il devra gagner et retenir des amis en étant assez forts pour leur être utile, que ce soit en tant qu’hégémon régional garantissant la stabilité ou un allié dans les coalitions.

«Pour survivre dans ce nouveau monde, l’Afrique du Sud doit commencer maintenant. La reconstruction du Sandf à même le même niveau de capacité qu’il avait au milieu des années 2000, qui était déjà sous-tendance, prendra des centaines de milliards de rands et au moins 15-20 ans. Il n’y a pas de temps à attendre », a-t-il exhorté.

Olivier suggère d’investir dans des capacités de base multi-rôles; Construire des munitions, des pièces et des consommables, les lignes et les stocks d’approvisionnement; investir dans la formation et le développement professionnel; et des instituts et processus de construction qui aident le Sandf à s’adapter rapidement aux nouvelles technologies ou menaces.



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