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La BMA préconise les partenariats public-privé dans la gestion des frontières

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Lu il y a 5 minutes


La Border Management Authority (BMA), créée en tant que troisième autorité nationale de l’application des lois armées du pays, est chargée de superviser la sécurité des frontières dans les ports des zones d’entrée et de frontière. Avec des ressources budgétaires limitées et des menaces transfrontalières croissantes, les partenariats public-privé (PPP) ont offert une approche durable pour moderniser les infrastructures frontalières et améliorer les opérations de sécurité.

Le commissaire de la BMA, le Dr Michael Masiapato, a donné une brève mise à jour sur les PPP dans la gestion des frontières lors de la conférence publique-privé Partnerships for Defence & Security, organisé par AMD et DefenceWeb le 7 mars.

La nécessité des PPP dans la gestion des frontières est née de plusieurs problèmes urgents, a-t-il expliqué. La gestion inefficace des frontières a des implications économiques importantes, contribuant à l’expansion des économies illicites tout en entravant la croissance économique formelle. Les migrations non contrôlées et les activités criminelles transfrontalières, notamment la traite des êtres humains, la contrebande de véhicules et le commerce des stupéfiants, ont encore exacerbé des problèmes de sécurité.

Compte tenu des contraintes financières auxquelles le gouvernement est confronté, la participation du secteur privé est essentielle au financement et à la mise en œuvre de solutions technologiques avancées, à l’amélioration des capacités de surveillance et à la mise à niveau des infrastructures. Masiapato a noté qu’un système frontalier bien géré soutient la facilitation du commerce, l’intégration économique régionale et la sécurité nationale.

Une initiative PPP importante est en cours pour repenser et réaménager six principaux ports commerciaux d’entrée: Beitbridge, Lebombo, Maseru Bridge, Ficksburg, Oshoek et Kopfontein. Ce projet, initialement géré par le ministère des Affaires intérieures avant la création de la BMA, a cherché à transmettre des postes frontaliers des installations axées sur la sécurité aux centres commerciaux.

Après des années d’études de faisabilité et de retards bureaucratiques, le processus d’évaluation des soumissionnaires a commencé fin 2023, avec des négociations et des approbations finales qui devraient être achevées en 2024. Le plan impliquait une construction progressive pour assurer des opérations continues tout en améliorant l’infrastructure. Pour atténuer les risques, le processus d’appel d’offres a été structuré pour empêcher une seule entité de monopoliser plusieurs grands ports.

Une leçon clé de ce processus a été l’importance de la coordination des parties prenantes, a noté Masiapato. Le succès des PPP dans la gestion des frontières repose sur la coopération entre les diverses entités gouvernementales, les pays voisins et les partenaires du secteur privé. Le fait de ne pas engager toutes les parties prenantes concernées peut entraîner des retards et des inefficacités.

La portée appropriée du projet est également critique. Masiapato a déclaré qu’une approche complète du PPP devrait intégrer le développement des infrastructures, les progrès technologiques et les améliorations opérationnelles. Dans ce cas, des mesures de sécurité supplémentaires telles que la technologie de clôture et de surveillance n’ont pas été initialement incluses, ce qui souligne la nécessité d’une planification holistique.

Au-delà des projets actuels, Masiapato a révélé que les futures opportunités de PPP existent dans la modernisation supplémentaire des 47 ports restants de l’entrée sur le terrain. Les investissements dans Smart Border Technologies, y compris l’identification biométrique, les systèmes de traitement automatisé et les drones de surveillance, amélioreront l’efficacité et la sécurité.

La création d’un centre de ciblage national, qui consolidera les données de diverses agences de sécurité, a présenté un autre domaine pour la collaboration du secteur privé. De plus, le développement d’hébergement du personnel aux postes frontaliers réduira les coûts opérationnels et améliorera l’efficacité du personnel, a déclaré Masiapato.

Masiapato a fait valoir que les partenariats public-privé sont essentiels pour renforcer la gestion des frontières en Afrique du Sud. En tirant parti des ressources et de l’expertise du secteur privé, le gouvernement peut améliorer la sécurité, faciliter le commerce et relever les défis économiques associés aux activités transfrontalières illicites. À l’avenir, Masiapato estime que l’amélioration de la coordination, de la planification complète des projets et de l’intégration technologique sera la clé pour maximiser l’efficacité des PPP dans la sécurité des frontières.



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