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Gleamer se renforce dans l’imagerie médicale avec l’acquisition de Pixyl et Caerus Medical

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Lu il y a 4 minutes



Brillantjeune pousse française mettant au point des solutions d’intelligence artificielle appliquées à la radiologie, a annoncé le 11 mars l’acquisition de deux démarrer spécialisées dans l’analyse d’IRM, Pixyl et Caerus Medical. Le montant de ces acquisitions n’a pas été communiqué.


Couvrir davantage de segments cliniques


Fondée en 2017, Gleamer propose ce qu’elle appelle le “copilote des radiologues”soit une suite d’outils d’IA couvrant plusieurs segments cliniques, comme la radiographiela mammographie et le scanner. Ces solutions, qui ont pour la plupart obtenu le marquage CE, peuvent par exemple détecter automatiquement des fractures ou détecter précocement la présence d’un cancer du sein. “Avec l’IA, la promesse est d’aider les radiologues à aller plus vite, car il va falloir absorber de plus en plus d’examens, qui vont augmenter avec la mise en place de dépistages”explique Christian Allouche, CEO et cofondateur de Gleamer.

La medtech s’ouvre désormais à un autre segment clinique, l’IRM. La jeune pousse Pixyl a mis au point une solution intitulée “Pixyl.Neuro”, capable de détecter les anomalies et pathologies neurologiques à partir d’IRM. Ce dernier a obtenu le marquage CE et, fin 2023, l’autorisation de la Food and Drugs Administration (FDA) américaine pour une commercialisation outre-Atlantique. “Pixyl a dans sa feuille de route quelques produits en cancérologie, et notamment l’IRM du foie, qu’ils font en consortium avec Électrique générale [GE Healthcare]poursuit le CEO de Gleamer. La société s’étend aussi sur la détection des lésions d’endométriose”.


Gleamer dépasse la centaine de salariés


Caerus Medical, de son côté, développe une solution nommée “LumbAI” (cf.image ci-dessous), qui aide les radiologues à détecter des pathologies lombairescomme les hernies discales, les sténoses et les cas de spondylolisthésis (glissement d’une vertèbre sur une autre). Les marques des deux sociétés resteront, mais leurs solutions seront intégrées dans l’interface de Gleamer. Avec ces opérations, les effectifs de la medtech passent de 80 salariés à plus d’une centaine.


Caerus médical

Ces deux acquisitions permettent à Gleamer de se renforcer plus rapidement que de développer les technologies en interne. “Avec les ressources que nous avons aujourd’hui, cela n’aurait pas été possible de faire de l’IRM décemment, fait remarquer Christian Allouche. Nous avons décidé de gagner cinq ans et de faire ces acquisitions”.


22% du chiffre d’affaires réalisé aux États-Unis


Gleamer espère à terme couvrir 80% des besoins en imagerie médicale. La start-up revendique 35 à 36 millions de dossiers patients analysés par an, dans plus de 2500 hôpitaux répartis dans 45 pays. 60% de son chiffre d’affaires est réalisé en Europe (dont la moitié en France), 22% aux États-Unis et le reste au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la zone Asie-Pacifique. “Notre objectif est de continuer à avoir une croissance qui double chaque année”conclut Christian Allouche.

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