La République démocratique de l’Est du Congo (RDC), en particulier Goma et ses environs, est confrontée à une aggravation de la situation humanitaire avec des stocks de fournitures critiques en baisse et des services médicaux submergés dans le sillage de la M23 qui aurait réussi (Moulement du 23 Mars) dans la capitale du North Kivu.
Les agences des Nations Unies (ONU), notamment le World Food Program (WFP), le Bureau du Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme (OCHR), l’Organisation internationale pour les migrations (IOM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), tous avertissent d’une catastrophe imminente.
La seule façon d’éviter les moyens diplomatiques, le directeur des opérations de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré à une conférence de presse du vendredi au siège de l’ONU à New York.
« Nous nous inquiétions non seulement en ce qui concerne la RDC orientale, mais si vous regardez le passé, cela a le potentiel de déclencher un conflit régional plus large », a-t-il dit, « il est de la plus haute importance que tous les efforts diplomatiques soient devrait être conçu pour éviter cela et provoquer une cessation des hostilités ».
La porte-parole du PAM, Shelley Thakral, a déclaré que les gens manquaient de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales et «c’est une grande préoccupation».
Selon Jeremy Laurence d’OCHR, 12 exécutions ont été documentées entre le 26 et le 28 janvier. En outre des cas de violence sexuelle liée aux conflits par l’armée [presumably FARDC, but not stated] et les combattants alliés de Wazalendo sur le territoire de Kalehe ont également été documentés. Des rapports de viol de gangs font l’objet d’une enquête.
IOM a déclaré que cela était «préoccupé» du déplacement de milliers de civils déracinés par les combats et la violence à Goma et autour de Goma, ajoutant certains «sont déjà déplacés».
Une évaluation de l’OMS de cinq jours a mis en lumière 700 décès et 2 800 blessés et recevant un traitement dans les établissements de santé.