Ad image

Trois militaires de la SANDF tués en RDC – Sandu

Service Com'
Lu il y a 7 minutes


L’Union sud-africaine de défense nationale (Sandu) rapporte que trois soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) ont été tués lors de combats contre les rebelles du M23 en République démocratique du Congo (RDC). Les rebelles ont pris plusieurs villes et menacent la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma.

Le syndicat militaire a présenté samedi 25 janvier ses condoléances aux familles, amis et collègues des trois membres qui ont perdu la vie en RDC le 23 janvier.

« Leur sacrifice, ainsi que les blessures subies par au moins 14 autres membres de la SANDF lors des combats en cours dans la région, sont un rappel brutal des dangers auxquels sont confrontés ceux qui s’efforcent de maintenir la paix et la stabilité. Beaucoup de ces courageux soldats sont de fiers membres de Sandu, qui ont servi leur nation avec un dévouement sans faille », a déclaré le syndicat dans un communiqué.

Sandu a déclaré que cet incident soulève des questions cruciales : le président a-t-il été pleinement informé de ces victimes ? « Le manque de communication est devenu trop courant, les dirigeants de la SANDF gardant le public et même parfois les ministres dans l’ignorance pendant bien trop longtemps. De tels retards témoignent non seulement d’un manque de respect envers ceux qui servent, mais sapent également la confiance dans l’armée et dans la capacité du gouvernement à gérer efficacement cette crise.»

Pikkie Greef, secrétaire nationale de Sandu, a exprimé sa frustration face au manque de transparence : « Les soldats méritent plus que le silence. Leurs sacrifices et leurs blessures exigent une reconnaissance et une action immédiates de la part de nos dirigeants. Il est inacceptable que des informations aussi cruciales soient retardées ou retenues. Nous avons besoin de réponses, et nous en avons besoin maintenant.

« Nous appelons une fois de plus le commandant en chef, le président Cyril Ramaphosa, à s’adresser à la nation et à apporter des éclaircissements sur la situation actuelle en RDC. Nos soldats et leurs familles méritent respect, honnêteté et soutien en ces temps difficiles. Le gouvernement doit donner la priorité à une communication ouverte et à des actions décisives pour honorer les sacrifices de ceux qui risquent leur vie pour notre pays », a conclu Sandu.

La Force de défense nationale sud-africaine a déclaré à defenseWeb au moment de la publication qu’elle vérifiait toujours les informations auprès des parties prenantes concernées et qu’elle publierait une déclaration sous peu.

Il semblerait que les soldats de la SANDF servant au sein de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) aient été pris dans de violents combats avec les rebelles du M23, qui ont attaqué Sake (à moins de 30 km de Goma) et menacent la capitale provinciale. à deux millions de personnes. Les Nations Unies ont déclaré que 400 000 personnes ont été déplacées par la récente recrudescence des combats, qui ont vu le M23 s’emparer de plusieurs petites villes de la province du Nord-Kivu. Plus tôt dans la semaine, ils ont capturé Minova, un port stratégiquement important sur les rives du lac Kivu, ainsi que les villes de Katale et Masisi, à l’ouest de Goma.

Les soldats de maintien de la paix des Nations Unies de la mission MONUSCO sont également intervenus pour aider les forces gouvernementales de la RDC et la SAMIDRC, perdant au moins cinq de leurs propres soldats.

L’année dernière, six soldats sud-africains sont morts au combat en RDC. On estime que le bilan des morts des SANDF suite aux combats de janvier pourrait bien dépasser les trois initialement signalés.

L’Alliance démocratique s’est jointe à Sandu pour exprimer ses condoléances aux familles des trois membres de la SANDF décédés le 23 janvier, ajoutant qu’au moins 18 soldats sud-africains avaient été blessés lors des combats en cours contre les rebelles du M23 lors de leur nouvelle offensive qui coïncidait avec l’inauguration de Le président américain Donald Trump.

« Le manque de communication de la part de la SANDF sur la situation en RDC est très préoccupant », selon le porte-parole de l’Alliance démocratique en matière de défense et d’anciens combattants militaires, Chris Hattingh. « Les Sud-Africains doivent s’appuyer sur des sources congolaises pour être informés des victimes. »

Il a déclaré que ce « silence embarrassant » fait suite aux assurances publiques de la ministre de la Défense, Angie Motshekga, selon lesquelles la SANDF est prête et préparée à toute menace.

« Les pertes sud-africaines surviennent après les inquiétudes répétées de la DA quant à l’état de préparation de la SANDF après des années de budgets limités qui ont entraîné des réductions de la formation, l’incapacité de moderniser l’équipement, une réduction de l’état de fonctionnement de l’équipement, y compris l’équipement de combat principal et le retrait des forces aériennes de la SA. soutien.

« L’Alliance démocratique réitère son appel au retrait des forces SANDF de la RDC. Le déploiement continu de soldats sud-africains sous-entraînés, sous-équipés et sous-soutenus dans un conflit régional qui s’intensifie ne peut être soutenu », a conclu Hattingh.

Motsehkga est actuellement en RDC pour une visite du 22 au 25 janvier. Son porte-parole, Onicca Kwakwa, a déclaré samedi au Citizen que Motshekga était en sécurité et qu’il rentrerait bientôt chez lui. Kwakwa a déclaré qu’un briefing complet sur la visite de Motshekga et que tout succès ou résolution prise serait partagé à son retour.



Source link

Share This Article
Laisser un commentaire