Une enquête du Protecteur du citoyen a révélé que la nomination d’un secrétaire principal au sein de la division des ressources humaines du ministère sud-africain de la Défense (DoD) était « irrégulière ».
La nomination d’un MNM Tsela au poste de secrétaire principal de la Direction principale : Développement des ressources humaines (CD:HRD) le 27 mai 2021 a été portée à l’attention du Protecteur du citoyen de l’époque, Busisiwe Mkhwebane. Le projet a été finalisé avec la publication d’un rapport d’enquête fin décembre par l’actuelle protectrice du citoyen, Kholeka Gcaleka. Le rapport indique qu’un dénonciateur a porté la nomination irrégulière à l’attention du Protecteur du citoyen.
Le rapport d’enquête de 84 pages formule un certain nombre de recommandations, mais pas contre l’officier qui a autorisé la nomination. Il est nommé dans le rapport comme étant le général de brigade M Mbanjwa, aujourd’hui à la retraite.
Suite aux témoignages oraux et écrits, entre autres, du général de division NE Mkhize, directeur en chef de la gestion des ressources humaines, le rapport du Protecteur du citoyen admet que la nomination de Tsela n’était pas justifiée car il ne satisfaisait pas aux exigences minimales pour le poste.
On y lit notamment : « La présélection, l’entretien, la recommandation et la nomination de M. Tsela, qui ne satisfaisait pas à l’exigence inhérente de trois ans d’expérience telle que définie dans l’annonce, étaient irréguliers. Au regard des critères énoncés dans l’annonce, M. Tsela n’était pas qualifié et n’aurait pas dû être présélectionné et nommé dans la mesure où sa nomination était contraire à l’article 11 (2) du PSA lu avec l’article 67 (5) du PSR. et le paragraphe 9 de l’Annexe B de la Politique de dotation ».
Il souligne en outre le comportement de « tous les fonctionnaires du DoD impliqués dans l’affaire ». [Tsela] le recrutement et la sélection constituent une violation » des articles de la Constitution sud-africaine et de la loi sur la fonction publique. La conduite des fonctionnaires est qualifiée de « inappropriée ». Rien n’indique dans le rapport si Tsela est toujours un employé du service public du DoD.