Un effort innovant visant à créer des compétences allant de la production alimentaire, y compris l’élevage, à l’entretien et à la réparation des véhicules pour le personnel de la Force de réserve de l’armée sud-africaine, est en passe de devenir une brigade de production.
Cette inférence fait partie d’une réponse à une enquête defenceWeb de la Direction de la communication d’entreprise (DCC) de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).
Lorsque le projet Koba-Tlala, « chasser la faim » au Setswana, a débuté il y a sept ans, sous le mandat du général de brigade Gerhard Kamffer en tant que chef de la réserve de l’armée, il était d’abord considéré comme fournissant des compétences aux soldats à temps partiel dépendant d’appels pour gagner de l’argent. . Ces compétences seraient ensuite utilisées dans leurs communautés d’origine pour fournir de la nutrition, sous la forme de légumes cultivés dans des jardins communautaires dirigés par des soldats à temps partiel, ou de services tels que l’entretien/réparation de véhicules.
Kamffer et son équipe d’officiers de la Force de réserve ont mis la main à la pâte en faisant participer, entre autres, les départements agricoles provinciaux des provinces du Limpopo et du Nord-Ouest, ainsi que le campus de Potchefstroom de l’Université du Nord-Ouest.
Cela a vu le lancement d’un projet pilote visant à produire des légumes pour les mess à la base de soutien général de l’armée sud-africaine à Potchefstroom. De là, Koba-Tlala a déployé ses ailes, entre autres, vers le Gauteng, le Mpumalanga et le Cap-Occidental avec d’autres projets de potagers.
En juin 2022, lors d’une présentation au Comité permanent mixte de la défense (JSCD), l’étoile unique a exposé sa réflexion sur Koba-Tlala devenant une brigade de production pour servir et approvisionner la force de défense nationale au sens large. Une partie de sa présentation disait que la brigade envisagée serait un fournisseur, principalement de produits frais, de la SANDF dans le cadre d’une démarche globale d’autosuffisance. Dans le même temps, cela contribuerait au développement rural, en particulier dans les zones où il existe une empreinte militaire, comme le Centre d’entraînement au combat de l’armée sud-africaine (CTC) au Cap Nord.
Selon la présentation de Kamffer, à l’époque, plus de 1 400 soldats de la Force de réserve avaient été formés, entre autres, aux bases de la production alimentaire et de l’élevage ; eau et assainissement ; lutte contre les incendies ; développement et liaison communautaires, y compris la sécurité ainsi que le codage de base.
Selon une décision du CSANDF et du Conseil de commandement militaire (MCC) de février 2022, « le projet Koba-Tlala est approuvé dans sa configuration actuelle pour le court terme FY22/23 tandis qu’un plan est élaboré pour le transformer en une brigade de production qui servira à soutenir maintien du SANDF dans les dernières années de l’actuel MTEF (cadre de dépenses à moyen terme) à partir de l’exercice 2024/2025 ».
L’état actuel des lieux, selon le DCC, est qu’une équipe de projet intégrée (IPT) avec des représentants des divisions de la logistique et des ressources humaines du ministère de la Défense (DoD) ainsi que des « membres clés du projet Koba-Tlala » planifie le développement. des capacités agro-connexes sur des terres sous-utilisées du DoD « ainsi que la poursuite des capacités de fabrication ».
La planification a vu une équipe de SANDF en Zambie effectuer une visite d’évaluation d’une semaine plus tôt cette année avec la Brigade de production de services nationaux (ZNSPB) voisine de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ce service, qui fait partie de la Force de défense zambienne (ZDF), trouve son origine dans l’Armée de terre créée en 1963. En plus de préparer les Zambiens à « servir et protéger consciencieusement » leur pays, il fournit des compétences agricoles et artisanales pour promouvoir l’autosuffisance et la protection du pays. prospérité nationale.
La brigade de production, selon la réponse de DCC, est en phase de développement et reste un élément de la division logistique de la SANDF dirigée par Kamffer, le chef désigné de l’IPT.