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Mandat de la MONUSCO prolongé de 12 mois

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Lu il y a 5 minutes


La République démocratique du Congo (RDC) du président Félix Tshisekedi disposera d’une présence des Nations Unies (ONU) de plus de 13 000 membres en uniforme dans le pays pendant encore un an, alors que l’organisation mondiale s’engage en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans ce pays d’Afrique centrale.

Le Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) a adopté à l’unanimité la résolution 2 765 (2024) lors de sa réunion du vendredi 20 décembre, mettant fin aux spéculations sur la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies en RDC), la mission de longue date en RDC qui a remplacé la MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en RDC) en RDC. juillet 2010, les opérations se termineraient le 31 décembre de cette année. Ces spéculations ont été renforcées par le départ du personnel de l’ONU et la remise d’un certain nombre de bases de la MONUSCO aux autorités de la RDC au cours de l’année.

La ligne officielle de l’organisme mondial se lit comme suit : « Le SC aujourd’hui [20 December] a prolongé d’un an le mandat de la MONUSCO, exprimant sa vive préoccupation face à l’offensive en cours du Mouvement du 23 mars (M23) au Nord-Kivu, en violation du cessez-le-feu, et à la présence non autorisée de forces extérieures d’un État voisin dans l’est du pays. le pays ».

Le nouveau mandat de la mission expire le 20 décembre 2025 et comprend – « à titre exceptionnel et sans précédent aux principes fondamentaux du maintien de la paix » – sa Brigade d’intervention de force (FIB). Pour les 12 prochains mois, la MONUSCO dispose d’un plafond d’effectif autorisé de 11 500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1 270 membres d’unités de police constituées.

La majeure partie du personnel militaire de la MONUSCO vient – ​​en termes de nombre – du Bangladesh, du Népal, d’Afrique du Sud, d’Inde, d’Indonésie, du Maroc, de Tanzanie, du Malawi, de l’Uruguay et du Kenya, les 10 principaux contributeurs en termes de police également en termes de nombre étant le Sénégal. , Égypte, Bangladesh, Inde, Djibouti, Niger, Mali, Togo, Burkina Faso et Tunisie.

Les principales priorités stratégiques de la MONUSCO – protéger les civils, soutenir la stabilisation et renforcer les institutions de l’État et les réformes clés en matière de gouvernance et de sécurité – restent inchangées. La mission est autorisée par le SGNU à « utiliser tous les moyens à sa disposition… pour prévenir rapidement et efficacement les attaques des groupes armés contre les civils ».

L’un des groupes armés est nommé M23 (Mouvement du 23 mars), au sujet duquel de « graves préoccupations » sont exprimées quant à son offensive en cours au Nord-Kivu – en violation d’un cessez-le-feu convenu dans le cadre du processus de Luanda plus tôt cette année. La résolution fait également mention de la « présence non autorisée de forces extérieures d’origine voisine dans l’est du pays ». [DRC]».

Le Malawi, l’Afrique du Sud et la Tanzanie sont des pays contributeurs de troupes (TCC) à la FIB et constituent également la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC (SAMIDRC), prolongée au début du mois (décembre) jusqu’à la mi-décembre 2025.

La résolution prend en compte le retrait « et demande une approche adaptée au retrait progressif, responsable et durable de la MONUSCO, compte tenu de l’évolution de la dynamique des conflits et des risques de protection dans les zones sensibles à travers le pays. [the] Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ». Cette stratégie devrait être partagée avec le CSNU en mars.



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