Un parlementaire de l’Assemblée nationale (AN) du parti uMkhonto we Sizwe (MKP) a été informé par la ministre de la Défense et des Anciens combattants militaires, Angie Motshekga, qu’il n’y avait pas d’augmentation du nombre de décès parmi les soldats sud-africains déployés dans des missions de maintien de la paix sur le continent.
Wesley Douglas lui a demandé : « Compte tenu du nombre croissant de victimes parmi les troupes déployées dans les missions de maintien de la paix en Afrique, quels plans son département compte-t-il entreprendre pour faire face au manque de ressources et de soutien logistique pour le personnel de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) ?
Le personnel militaire sud-africain, allant des soldats d’infanterie aux troupes de renseignement, en passant par le personnel médical (de campagne et hospitalier) ainsi que le personnel aérien et au sol des moyens à voilure tournante de la SA Air Force (SAAF), a perdu neuf personnes en République démocratique du Congo (RDC). ) au premier semestre. Les décès sont survenus à la fois dans la mission des Nations Unies (ONU) – MONUSCO – et dans la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe – SAMIDRC – dont le mandat a été prolongé jusqu’en décembre 2025.
Quatre brefs paragraphes, commençant par souligner qu’il n’y a pas d’augmentation des décès dans les rangs du personnel militaire sud-africain déployé dans les missions continentales de maintien de la paix, ont donné à Motshekga suffisamment d’espace pour une réponse écrite détaillée au chef du MKP.
« Les pertes subies », indique la réponse ministérielle, « proviennent des tirs ennemis et des mesures sont et ont été prises pour assurer la sécurité de nos troupes, sachant qu’elles sont déployées dans des zones de guerre ».
Concernant le manque de ressources, elle a indiqué qu’il était résolu par des demandes de financement supplémentaire auprès du gouvernement, expliquant que 2,4 milliards de rands supplémentaires étaient nécessaires pour répondre pleinement aux besoins opérationnels en République démocratique du Congo (RDC) et au Mozambique, pour emballer , charger et restituer l’équipement utilisé dans la mission désormais terminée de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) – SAMIM.
«2 milliards de rands ont été alloués au déploiement en RDC (moins de 300 millions de rands) et 750 millions de rands pour le chargement du matériel et le retour du personnel du Mozambique. Grâce aux fonds alloués, la situation en RDC fait l’objet d’une attention particulière et les équipements sont réapprovisionnés », lit-on en partie dans sa réponse.
Douglas a en outre été informé : « L’establishment de la défense est pleinement conscient des contraintes budgétaires auxquelles le pays est confronté et cherche à faire de son mieux avec tout ce qui est alloué aux engagements militaires ordonnés ».
De plus, le parlementaire du MKP a été informé : « Nous développons un nouveau niveau d’ambition en matière de défense de la République d’Afrique du Sud. Cela se traduira par une stratégie militaire révisée, conforme à la directive du président et commandant en chef de la SANDF selon laquelle la fonction de défense doit être financée à hauteur de 1,5 % du produit intérieur brut (PIB). Nous espérons que de nouveaux financements conformes à nos engagements pris seront obtenus ».