Maintenant dans sa deuxième année d’activité, l’Autorité de gestion des frontières (BMA) du commissaire Michael Masiapato fait des percées dans le trafic d’êtres humains.
Selon un communiqué, les récentes opérations aux points d’entrée de Beitbridge et de Lebombo « ont permis des percées significatives dans la perturbation des activités illégales, y compris le trafic d’êtres humains et d’enfants ».
La première a eu lieu vendredi dernier (6 décembre), lorsque les gardes-frontières ont intercepté un minibus taxi qui tentait de faire passer clandestinement 14 enfants mozambicains sans papiers, âgés de quatre à 16 ans, vers l’Afrique du Sud via le port d’entrée de Lebombo. Le conducteur a été arrêté sur place et accusé de complicité d’entrée illégale, conformément à la loi sur l’immigration. Les enfants secourus ont été remis au ministère du Développement social pour soins et soutien.
Le deuxième succès en matière de traite d’êtres humains est survenu un jour plus tard, à un peu moins de 600 km de là, au point d’entrée de Beitbridge. Huit Bangladais seraient apparemment sortis d’un minibus-taxi du côté zimbabwéen de la frontière et auraient tenté d’entrer en Afrique du Sud sans documents de voyage valides. Ils ont été interceptés par des gardes-frontières lors d’une patrouille de routine à proximité du port d’entrée.
« Ces incidents mettent en évidence le rôle essentiel que jouent les gardes-frontières dans la protection des personnes vulnérables et dans la prévention de l’exploitation de nos frontières par des syndicats criminels. La BMA reste fidèle à sa mission de lutte contre les activités illégales et de protection de la souveraineté de l’Afrique du Sud.
« Nous sommes maintenant dans la période des fêtes et nos déploiements ont été intensifiés pour intercepter et lutter contre la criminalité dans l’environnement frontalier », indique Masiapato dans le communiqué.