« Que ce soit sur terre, dans les airs ou en mer, la SANDF reste impuissante », déclare Nicholas Gotsell, membre du Conseil national des provinces (NCOP) du Comité spécial sur la sécurité et la justice (SCSJ), dans un résumé de l’état actuel de la Défense nationale sud-africaine. Force (SANDF).
Il note dans un communiqué que le ministère de la Défense (DoD), siège de la SANDF, consacre plus de 68 % de son budget de 51 milliards de rands aux salaires et traitements « tout en restant avec du personnel âgé et non qualifié ».
Selon lui, la SA Air Force (SAAF) ne peut pas défendre le ciel sud-africain puisque seuls deux des 26 Gripen sont opérationnels et aucun de ses C-130BZ Hercules n’est en état de voler. (Quatre Gripen étaient cependant opérationnels lors du salon Africa Aerospace and Defence de septembre.) Après la visite de surveillance de la semaine dernière à Simons Town, « notre capacité de défense maritime est également choquante ». La marine sud-africaine, affirme-t-il, dispose d’une frégate et d’un seul MMIPV (navire de patrouille côtière multi-missions) opérationnels, aucun des trois sous-marins de classe Heroine Type 209 n’étant fonctionnel. (Deux MMIPV ont été acceptés par la Marine, et un troisième devrait être remis cette année.)
Plus effroyable encore, selon Gotsell, alors que la SANDF a commencé un examen militaire en 2015, le rapport de l’Auditeur général (AG) sur le DoD pour 2023/24 montre qu’aucun des objectifs du ministère pour évaluer l’examen de la défense sud-africaine 2015 n’a été atteint, le La déclaration de Gotsell, publiée aujourd’hui (19 novembre), va plus loin.
« Dès janvier 2024, le président a chargé le ministre de la Défense de l’époque, Thandi Modise, et le ministère d’élaborer un « concept de force intérimaire, une stratégie militaire révisée, une conception et une structure de force révisées » pour examen par le Cabinet et le Parlement. Sa recommandation était de doubler le budget de la Défense, d’environ 0,7 % du PIB à 1,5 %. Le budget actuel du DoD a déjà fait l’objet d’un immense gaspillage, et nous avons écrit au ministre pour savoir si le Cabinet a envisagé cette question.
Cela est ressorti d’un rapport du ministre de la Défense en réponse au DA lors d’une séance de questions et réponses orales au NCOP sur l’état de la SANDF.
« Le rapport révèle également que l’Afrique du Sud a atteint un point d’inflexion, où la République doit décider du type de force de défense qu’elle veut et qu’elle peut se permettre. Il stipule que les choix en matière de sécurité nationale doivent être avant tout fondés sur des préoccupations intérieures.
Gotsell maintient que cela ne peut pas se produire en raison d’une « mauvaise administration incessante » au sein du DoD. Le rapport AG 2023/24 a mis en évidence ce qu’il a appelé des « dépenses non autorisées généralisées » pour un montant de 3,4 milliards de rands ; des dépenses irrégulières de 338 millions de rands et des dépenses inutiles et inutiles qui ont considérablement augmenté, passant de 2,569 millions de rands en 2022/23 à 51 millions de rands en 2023/24. (Les dépenses irrégulières sont principalement dues à des dépenses excessives sur le budget de rémunération des employés.)
« La SANDF doit de toute urgence se concentrer sur la mise en place de bonnes bases en éliminant la malfaisance et en investissant dans la technologie ainsi que dans les capacités dont elle a désespérément besoin pour remplir son mandat constitutionnel », conseille-t-il à la ministre Motshekga et à son groupe de réflexion au ministère de la Défense. Secrétariat de la Défense et SANDF.
En conclusion, il estime que l’allocation de 2,1 milliards de rands supplémentaires à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) est un gaspillage car la mission du bloc régional de trois pays ne peut pas remplir son mandat. Le SAMIDRC est présent dans l’est de la RDC depuis décembre de l’année dernière et son mandat actuel devrait expirer à la mi-décembre.