Il serait difficile pour l’armée de l’air sud-africaine (SAAF) d’atteindre une indépendance totale vis-à-vis des fabricants d’équipement d’origine (OEM) internationaux, mais les mécanismes de partenariat industriel local peuvent minimiser la charge de maintenance.
C’est l’une des conclusions tirées lors de l’Aerospace Indaba qui s’est tenu à l’aéroport national de Wonderboom le 24 octobre. L’un des objectifs de l’Indaba était de collaborer avec l’industrie aéronautique pour aligner la SAAF sur le parcours vers la grandeur de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).
Le slogan accrocheur de la SAAF est « Libérez l’aigle » et c’est dans cette optique que l’Indaba, entre autres, s’est penchée sur les défis de logistique et de soutien de la SAAF. Les objectifs de l’engagement étaient d’explorer des mécanismes permettant à la SAAF de 1) parvenir à terme à son indépendance vis-à-vis des équipementiers internationaux, 2) d’explorer un partenariat avec l’industrie locale et 3) d’examiner les investissements dans les ressources et les infrastructures qui pourraient aider la SAAF à l’avenir.
La SAAF était bien représentée à l’événement et a été très ouverte dans la discussion sur ce qui est nécessaire pour aller de l’avant. Malheureusement, la participation de l’industrie et d’Armscor a été quelque peu décevante. Ce forum était peut-être trop proche du salon Africa Aerospace and Defence (AAD) de septembre et juste avant les actions de clôture du projet de fin d’année.
Un format intéressant a été utilisé pour faciliter l’engagement. La SAAF s’est ouverte par une brève présentation sur chacun des trois sujets : 1) briefing MRO ; 2) Briefing sur la formation et le renforcement des capacités ; et 3) briefing sur la conception et le support des systèmes. L’industrie a répondu à chaque séance d’information par une table ronde réunissant plusieurs acteurs de l’industrie expliquant la couverture des capacités locales. Les réactions de l’industrie indiquent qu’une indépendance totale par rapport aux équipementiers internationaux serait difficile, mais que les mécanismes de partenariat industriel local peuvent minimiser la charge pesant sur la SAAF.
Il existe un défi en matière de ressources dans le pays, a déclaré l’Indaba, et la prochaine génération de capital humain doit être identifiée et formée. Dans une démarche innovante, la SAAF souhaite explorer la possibilité de déployer les ressources de la SAAF dans l’industrie. Cela pourrait constituer une méthode rentable pour conserver les compétences et les capacités techniques.
L’indaba a été une initiative positive et un suivi doit être planifié pour les années alternatives de l’AAD.
Écrit par James Kerr, Orion Consulting CC, qui fournit des services de stratégie d’entrée sur le marché et d’offres et de propositions au secteur de l’aérospatiale et de la défense et aide les fournisseurs internationaux de produits de systèmes de mission pour les PME à gagner du terrain en Afrique du Sud.