Aquitisociété de capital-investissement basée à Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine), a annoncé le 7 octobre avoir réalisé un premier closing de 30 millions d’euros pour son nouveau fonds d’amorçage AVA1. La société a obtenu le soutien du Fonds national d’amorçage 3, lancé en février par Bpifrance dans le cadre de France 2030, par la Région Nouvelle-Aquitaine et par le Crédit Mutuel Arkéa. Elle espère réunir 60 millions d’euros d’ici à l’été prochain.
Stimuler le capital-risque en dehors de Paris
Stimuler le capital-risque en dehors de Paris
Le fonds AVA1 servira à financer des démarrer en phase de seed et de pré-seed, implantées en Nouvelle-Aquitaine et dans les régions voisines, comme les Pays de la Loire et l’Occitanie. Aquiti n’exclut pas non plus d’investir dans le Centre-Val de Loire et en Auvergne-Rhône-Alpes. “Nous avons constaté que les régions, au sens large, étaient délaissées par les fonds parisiensexplique Jean-François Cochy, directeur associé et responsable du capital-risque chez Aquiti. Historiquement, il y avait des fonds régionaux, avec de petites tailles et de petits moyens, qui n’avaient pas la capacité de mener d’importants tours de table.”
La société de capital-investissement devrait surtout investir à 70% dans des start-up spécialisées dans la santé et dans l’environnement. “Dans la santé, nous avons envie d’adresser tous les enjeux de transformation du système de soins et de la manière de soignerpoursuit Jean-François Cochy. Il peut s’agir de plateformes pour fluidifier l’accès aux soins, ou de techniques de développement de nouvelles molécules.” Aquiti pourrait aussi investir dans d’autres domaines, comme les start-up d’édition de logiciels ou de cybersécuritéà conditions qu’elles soient implantées dans ces régions.
Des tickets initiaux de 100 000 à 2 millions d’euros
Des tickets initiaux de 100 000 à 2 millions d’euros
Aquiti compte se positionner principalement comme investisseur principal, avec des tickets initiaux de 100 000 à 2 millions d’euros, et pourrait réinvestir dans les sociétés accompagnées pour leur série A et B, jusqu’à 6 millions d’euros par start-up. L’entreprise planche sur un portefeuille de 25 à 30 sociétés jusqu’en 2028 ou 2029, et a déjà investi dans un tour de seed à hauteur de 1,5 million sur 2 millions d’euros.
Ce fonds est le premier de la société de gestion à être entièrement dédié à l’amorçage. “Aquiti a déjà fait de l’amorçage en local, avec des fonds Evergreen par des sociétés qui faisaient à la fois du capital-risque et du capital-développement”précise Jean-François Cochy. Créée en 2019, Aquiti Gestion compte à ce jour plus de 230 millions d’euros sous gestion.
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