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La protection des frontières semble fonctionner, selon les statistiques de la SANDF

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Lu il y a 4 minutes


L’analyse des succès de l’opération Corona en septembre montre une diminution du nombre d’immigrés illégaux interceptés par les soldats ainsi qu’une baisse substantielle de la valeur des produits de contrebande saisis.

Les statistiques fournies par la Division des opérations conjointes de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) montrent que les soldats ont mis fin aux intentions de 312 étrangers qui espéraient entrer en Afrique du Sud sans les documents nécessaires le mois dernier. En août, 839 « personnes sans papiers » se sont retrouvées en garde à vue du ministère de l’Intérieur (DHA)/du service de police de la SA (SAPS) en attendant leur expulsion, soit près de cinq cents de plus que le nombre arrêté en septembre.

Les Zimbabwéens, au nombre de 145, constituaient la majorité des immigrants illégaux de septembre, suivis par les Mozambicains (88) et les Basotho (75).

Après avoir confisqué des drogues d’une valeur de plus de 10 millions de rands en août, soit la confrérie des contrebandiers a trouvé des moyens d’échapper aux patrouilles, soit elle n’avait pas autant de produits disponibles pour circuler illégalement en septembre, ce que confirment les confiscations de stupéfiants d’un peu moins de 2,5 millions de rands. Le triangle Eswatini/KwaZulu-Natal/Mozambique était le plus gros contrevenant avec 1,9 million de rands, suivi de loin par Mpumalanga/Mozambique avec 581 253 rands.

Les saisies de contrebande en septembre ont également diminué par rapport au mois précédent.

En août, les soldats, dans plusieurs cas soutenus par la police, ont confisqué des cigarettes, de l’alcool, des produits pharmaceutiques ainsi que des vêtements, chaussures et autres articles de marque contrefaits d’une valeur de plus de 3,8 millions de rands. En septembre, ce chiffre est tombé à un peu plus de 2 millions de rands. La contrebande était introduite clandestinement en Afrique du Sud par des Mozambicains, des Swazis et des Zimbabwéens, les résidents du voisin nord de l’Afrique du Sud étant les principaux coupables. Leur part de la contrebande confisquée était évaluée à 1,9 million de rands.

Joint Operations répertorie deux incidents de « pâturage illégal » survenus en septembre, au cours desquels des éleveurs du Botswana et du Lesotho traversent les frontières pour permettre au bétail et au « petit bétail » (généralement des moutons et des chèvres) d’accéder à de meilleurs pâturages que dans leur pays d’origine. La valeur de ces incursions est estimée à 180 000 R pour le bétail du Botswana et à 73 600 R pour le petit cheptel trouvé du côté sud-africain de la frontière entre l’État libre et le Lesotho.

De nombreux véhicules volés ont également été retrouvés le mois dernier, avec 2,3 millions de rands de véhicules récupérés dans le Limpopo, le long de la frontière avec le Zimbabwe, et 300 000 rands de véhicules récupérés dans le KwaZulu-Natal, le long de la frontière avec le Mozambique.



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