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Les coupes budgétaires, et non la mauvaise gestion, au cœur des problèmes de maintenance de la SANDF

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Lu il y a 4 minutes


Un financement limité pour la maintenance, combiné à des coupes budgétaires, a laissé la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) sans argent pour entretenir l’équipement acquis dans le cadre du programme d’achat de défense stratégique (SDP) de la fin des années 90.

C’est ce qu’a déclaré la ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Angie Motshekga, qui répondait à une question écrite du représentant public de l’Assemblée nationale (AN) des Combattants de la liberté économique (EFF), Carl Niehaus.

Le programme d’achat d’armes stratégiques (appelé « accord d’armement ») a permis à l’Afrique du Sud d’acquérir quatre frégates Meko A200SAN, trois sous-marins Type 209 MOD1400, 26 avions de combat Saab Gripen, 24 chasseurs-entraîneurs de plomb BAE Systems Hawk Mk 120 et 30 avions légers AgustaWestland A109. hélicoptères utilitaires.

Motshekga a assuré à Niehaus dans une réponse écrite que « une appréciation financière et une planification appropriées » avaient été effectuées avant les acquisitions. Le budget d’entretien (maintenance) a été continuellement réduit, laissant le ministère de la Défense (DoD) incapable de contracter correctement pour l’entretien et la réparation des équipements livrés.

« La marine sud-africaine et l’armée de l’air sud-africaine étaient les bénéficiaires légitimes des SDP, mais les contrats supplémentaires pour l’entretien et la réparation de leurs équipements sont devenus inabordables en raison des coupes budgétaires continues. »

« L’industrie de défense sud-africaine a également été affectée par les cycles budgétaires de baisse des contrats du DoD, ce qui a conduit certaines entreprises au dépôt de bilan. »

Sur une note légèrement plus positive, elle a déclaré au député de l’EFF que le Trésor national « de temps en temps » débloquait des fonds limités pour entretenir l’équipement.

Concernant la gestion des conséquences – dont la question Niehaus soutient qu’elle faisait défaut (en utilisant les expressions « grave mauvaise gestion » et « manquement au devoir »), on lui a dit que personne n’était coupable d’une planification financière ou d’un contrat inapproprié.

Motshekga répond que ni le DoD ni le ministère de la Défense (MoD) n’ont le contrôle des « coupes budgétaires » qui ont été abordées lors de « chaque vote budgétaire ».

« Nous ne jugeons pas nécessaire de prendre des mesures de conséquence à l’encontre de nos membres et de nos responsables. »

« Nous avons continuellement contacté le Trésor national pour obtenir davantage de financement. Dans certains cas, le Trésor national débloquerait des fonds pour l’entretien de tous les équipements de la SANDF et pas seulement pour les SDP, bien qu’ils ne soient pas suffisants.

Elle a déclaré qu’au cours du précédent cadre de dépenses à moyen terme (MTEF), le Trésor national a alloué 1,4 milliard de rands à la marine sud-africaine et 1 milliard de rands à l’armée de l’air sud-africaine pour la maintenance des principaux équipements de mission.

« Le ministère de la Défense a utilisé son budget limité avec précaution et a travaillé à l’internalisation de la plupart des processus de maintenance et de réparation auprès de ses membres et de l’industrie de défense sud-africaine en difficulté. C’est pourquoi nous sommes en mesure de former notre SANDF et d’amener notre équipement à des niveaux acceptables au niveau international.



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