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La Force africaine en attente doit évoluer à mesure que le paysage de la sécurité change, selon un webinaire

Service Com'
Lu il y a 4 minutes


La Force africaine en attente (FAA) de l’Union africaine (UA) fait partie de l’architecture de paix et de sécurité du bloc continental depuis 20 ans, augmentant en portée, en capacité et en efficacité, a déclaré son directeur de la gestion des conflits lors d’un webinaire commémoratif en septembre.

L’anniversaire de la force continentale de maintien de la paix a été marqué en mai, coïncidant avec le 20e anniversaire du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, parallèlement à une réunion du Comité d’état-major militaire (MSC) à Dar Es Salaam.

S’adressant au webinaire, le Dr Alhadji Sarjoh Bah a déclaré que l’ASF avait réalisé jusqu’à présent des progrès louables et significatifs dans son existence. « Il a contribué aux OSP (opérations de soutien de la paix) à travers notre continent, souvent dans des circonstances difficiles, avec des exemples notables de déploiement dans des crises telles que la Somalie, le Soudan et la République centrafricaine (RCA), entre autres ». Ces missions, selon lui, ont démontré la capacité de l’UA à agir « de manière décisive pour défendre la paix, la sécurité et les principes démocratiques tels qu’énoncés dans l’Acte constitutif de l’UA ».

Avec le recul, il a noté des progrès significatifs réalisés par l’ASF. « Il a développé la capacité de mobiliser et de déployer des forces rapidement, favorisé une plus grande coopération entre les États africains et contribué à la stabilisation de nombreuses zones de conflit. La FAA a également joué un rôle crucial dans l’élaboration de l’approche de l’UA en matière de déploiement d’OSP sur le continent, en adoptant une approche multidimensionnelle tout en soulignant l’importance du leadership africain, entre autres principes, dans la résolution des conflits africains.

Changeant de cap et se tournant vers l’avenir, Bah a déclaré que la FAA « doit continuer à évoluer » à la lumière d’un paysage de sécurité continental en constante évolution. Il en a cité trois en particulier : la montée des acteurs non étatiques, l’impact croissant du changement climatique sur les conflits et la nécessité d’approches plus globales pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité.

En développant, il a souligné la diversité des menaces allant de la guerre asymétrique et du terrorisme aux pandémies et aux catastrophes induites par le climat, exigeant que la FAA continue de s’adapter et d’innover pour rester pertinente, efficace et adaptée à ses objectifs. Il s’agit notamment de renforcer les capacités permettant de faire face aux menaces non conventionnelles, telles que le terrorisme, les cybermenaces et les pandémies, tout en restant réactif aux conflits traditionnels.

« La directive que la Commission de l’UA a récemment reçue des États membres de procéder à un examen stratégique de la FAA est un pas dans la bonne direction, car elle offre l’opportunité d’identifier les domaines critiques à améliorer et de définir les processus nécessaires pour y répondre afin de renforcer la Préparation de la FAA pour les déploiements futurs en coordination avec les CER (communautés économiques régionales) et les MR (mécanismes régionaux).



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