S’adressant au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), le haut représentant de l’organisation mondiale en République démocratique du Congo (RDC) a confirmé le départ de sa mission, ajoutant que la MONUSCO continuerait à protéger les civils et à fournir une aide humanitaire jusqu’à « son tout dernier jour ».
Du côté positif, Bintou Keita a déclaré lundi 30 septembre au CS qu’il y avait « une réduction notable » des combats dans ce qu’elle a appelé « l’est instable » où une mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est sur le terrain depuis décembre. La SAMIDRC (Mission de la SADC en RDC) forme, selon elle, les Forces d’Armée de la République Démocratique du Congo (FARDC) du Président Félix Tshisekedi en tandem avec la poursuite des négociations du Processus de Luanda, ainsi nommé pour le cessez-le-feu de juillet négocié par le Président angolais João. Lourenço.
Le CS a entendu que l’élimination de la menace des Forces de défense alliées (ADF) en Ituri et au Nord-Kivu s’avérait « insaisissable ». Le groupe rebelle, a-t-elle expliqué, a intensifié ses attaques, exploitant le vide laissé par le redéploiement des FARDC pour combattre le M23. En juin, 272 civils ont été tués, ce qui en fait probablement le mois le plus meurtrier jamais enregistré par le groupe dont « la neutralisation reste une priorité pour la Mission ». [MONUSCO]».
Les soldats de la paix continuent de protéger les civils en Ituri et gèrent un centre conjoint de coordination et d’opérations avec les FARDC à Bunia, la capitale provinciale. Cela a conduit à un temps de réponse plus rapide aux avertissements. Au Nord-Kivu, la MONUSCO maintient une zone de défense autour de Goma et de Sake et protège les civils en maintenant des bases à plusieurs endroits, notamment dans les zones sous contrôle du M23.