Dans le cadre d’une opération conjointe en cours, les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) collaborent avec des éléments des Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) pour freiner les activités terroristes en République Démocratique du Congo (RDC).
Plus tôt cette semaine, l’UPDF a rapporté qu’une opération menée par les services de renseignements contre « un groupe ennemi » à l’est de la rivière Ibiena a fait « d’importantes victimes et démoralisé l’ennemi » et que huit mitraillettes et une mitrailleuse PK ont été confisquées. Trente-huit personnes enlevées, dont des femmes et des enfants qui seraient nés en captivité, ont été libérées par la force de frappe combinée congolaise/ougandaise.
L’opération FARDR/UPDF porte le nom de code Opération Shujaa et est active depuis novembre 2021. Qualifiée d’offensive militaire en cours contre les forces insurgées, principalement affiliées à l’État islamique sous la forme des Forces démocratiques alliées (ADF), dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, l’effort conjoint s’est également attaqué aux groupes rebelles non-ADF.
Shujaa, ainsi que la mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) et celle de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), coopèrent avec les forces du président Félix Tshisekedi dans les efforts visant à assurer la sécurité du peuple congolais.
La mission de l’ONU – la MONUSCO – qui a débuté en 1999 sous le nom de MONUC (Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo) devrait mettre un terme à ses opérations d’ici la fin de l’année. Il s’agit du déploiement étranger le plus long dans ce pays d’Afrique centrale déchiré par la guerre.
