La mission navale de l’Union européenne (UE) dans le cadre de l’opération Aspides en mer Rouge a assuré la protection du pétrolier Sounion, entièrement chargé et endommagé par un missile, pendant qu’il était remorqué vers une zone sûre sans perte de cargaison.
Le pétrolier a été attaqué par des missiles houthis alors qu’il naviguait dans la partie inférieure de la mer Rouge à la fin du mois d’août. Il a été endommagé lors de l’attaque et a été arraisonné après que l’équipage se soit échappé à bord de canots de sauvetage. Après avoir mis le feu au pétrolier, les Houthis se sont retirés, donnant la permission aux équipes de sauvetage de s’approcher, d’éteindre les incendies et de le remorquer en lieu sûr.
Les premières tentatives visant à sécuriser et à remorquer le Sounion près de la côte yéménite ont été abandonnées après avoir décidé que c’était trop dangereux.
Un communiqué de l’association EUNavFor Aspides, sans donner de détails sur les menaces potentielles qui pèsent sur le pétrolier sinistré, indique que l’équipage a été évacué et que le Sounion a été « remorqué avec succès » vers une zone sûre sans déversement de pétrole à la mi-septembre. L’association ajoute qu’un déversement de pétrole résultant de l’incendie à bord aurait pu provoquer une catastrophe avec « des conséquences environnementales et économiques dévastatrices pour la région et ses habitants ».
Des rapports antérieurs indiquaient que le pétrolier de 274 mètres de long et 50 mètres de large, d’une capacité de 163 759 tonnes de port en lourd (DWT), entièrement chargé, avait le potentiel de devenir l’une des pires catastrophes écologiques du monde s’il se brisait ou explosait, laissant s’échapper 100 millions de barils de pétrole de ses réservoirs.
La déclaration d’Aspides ne donne aucune indication sur l’endroit où le Sounion est actuellement amarré et quel est son statut.
Les actifs d’Aspides sont répertoriés comme trois frégates et un navire de soutien multifonction sans confirmation de celui qui a escorté Sounion.
