Une équipe de formation aux missions (MTT) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) assure l’interopérabilité des forces déployées dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le mandat de la mission du bloc régional est de rétablir la paix et la sécurité et de créer un environnement sûr en utilisant le personnel et le matériel des pays de la SADC – Malawi, Afrique du Sud et Tanzanie – en collaboration avec les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo).
Neuf mois après son déploiement dans l’est instable de la RDC, le bloc régional sous le drapeau duquel la SAMIDRC (mission de la SADC en RDC) est déployée a publié une déclaration sur son MTT. La déclaration indique que la SAMIDRC a été déployée le 15 décembre 2023 et que pour remplir son mandat, les forces de la mission coopèrent et combattent aux côtés des FARDC. La coopération, poursuit-il, ne se limite pas aux opérations conjointes, mais la logistique, le renseignement et la formation dans les différents domaines vont plus loin pour assurer l’interopérabilité. Cela « permet à toutes les unités d’opérer ensemble, leur permettant de communiquer et de partager une doctrine et des procédures communes ».
Le MTT a commencé une formation conjointe peu après son déploiement. Il est, selon le communiqué, divisé en « unités de spécialités ; infanterie, artillerie, marine et unités spécialisées ». Les hauts dirigeants du SAMIDRC ont participé à toutes les formations requises, « démontrant leur leadership et leur profond engagement envers la mission. Toutes les formations effectuées à ce jour ont eu lieu dans la zone de responsabilité du SAMIDRC (AoR), la haute performance et l’interopérabilité étant considérées comme des priorités.
La formation conjointe, poursuit-il, « souligne l’importance d’une coopération continue entre [the] La force SAMIDRC et les FARDC dans la mission de restaurer la paix et la sécurité pour créer un environnement sécurisé dans l’est de la RDC ».
Lors de sa visite en RDC au début du mois, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, était à Goma, où se trouve le siège de la SAMIDRC. Il a rencontré le commandant de la force, le général de division sud-africain Monwabisi Dyakopu, pour discuter de l’assistance technique de la MONUSCO à la mission du bloc régional d’Afrique australe, comme l’a approuvé la résolution 2746 du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette résolution prévoit en outre la prévention des violences sexuelles liées aux conflits et le désarmement, la coordination de l’utilisation des moyens aériens et autres moyens logistiques de la MONUSCO pour l’évacuation médicale et des blessés des troupes de la SADC, ainsi que l’autorisation d’utilisation des moyens aériens et des véhicules blindés de la MONUSCO, « à l’exclusion de l’implication de la mission dans des opérations de combat » et le partage d’informations et de renseignements sur le maintien de la paix.
Après sa rencontre avec Dyakopu, Lacroix a utilisé les médias sociaux pour souligner « une réunion productive avec un esprit positif de collaboration encourageant une coordination plus poussée en faveur du cessez-le-feu ».