Ad image

La commission parlementaire de la défense constate que la SANDF « se détériore »

Service Com'
Lu il y a 4 minutes


À la suite des présentations d’éminents universitaires de la défense et de l’armée, la commission parlementaire du portefeuille de la défense et des anciens combattants (PCDMV) s’est déclarée « préoccupée par la détérioration de l’état de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) ».

La présidente du comité, Dakota Legoete, dans une déclaration après la réunion de la semaine dernière, est allée plus loin, affirmant que le mandat du SANDF était « mal aligné » avec son budget, ce qui pourrait potentiellement conduire à son effondrement.

Chris Hattingh, porte-parole de la défense et des vétérans militaires de l’Alliance démocratique (DA), s’est également montré cinglant.

Il souhaite que le « rapport promis par la ministre Angie Motshekga sur les défis critiques auxquels est confrontée la SANDF » soit présenté le plus tôt possible. Selon lui, cela tient compte du fait qu’elle s’est engagée à le présenter il y a deux semaines, mais qu’elle n’a toujours pas fait, ce qu’il considère comme essentiel pour remédier aux « échecs flagrants » de la force de défense nationale.

Après avoir entendu des universitaires de la Faculté des sciences militaires de l’Université de Stellenbosch, sous la forme de SIGLA (Security Institute for Governance and Leadership) et CEMIS (Centre d’études militaires), Hattingh a déclaré que « la vérité nue sur l’état choquant de la SANDF a été soulignée », ajoutant que « des sonnettes d’alarme ont été tirées » concernant « un effondrement total potentiel ».

À titre d’exemple, il a cité ce que les docteurs Moses Khanyile (CEMIS) et Evert Jordaan (Faculté des sciences militaires, Département des études stratégiques) ont déclaré au PCDMV.

Dans sa déclaration, Hattingh confirme que la SANDF est en état d’effondrement. Le directeur du CEMIS a cité l’effondrement des capacités de surveillance et de reconnaissance maritimes, la perte du soutien aérien rapproché, la paralysie de la marine sud-africaine (SAN) et la disparition virtuelle des hélicoptères et du soutien aérien logistique. Sa déclaration soutient l’appel de Khanyile au Conseil de sécurité nationale pour qu’il « se recentre de toute urgence sur le sort de la SANDF ».

Selon le communiqué de Hattingh, Jordaan a souligné un déclin de la surveillance de la défense depuis l’accord sur les armes de 1999. Cette situation s’est poursuivie au cours des administrations successives, « aboutissant à une culture de non-responsabilité au sein du ministère de la Défense (DoD) et de la SANDF ».

Un autre point soulevé par les universitaires lors de la réunion du PCDMV était l’utilisation accrue du SANDF au niveau national, notant qu’il était bon dans certains cas avec le cavalier selon lequel « les déploiements prolongés peuvent devenir problématiques ».

Ce qui est également préoccupant pour le PCDMV, dans l’exécution correcte de sa fonction de surveillance, est que le « Secrétaire à la Défense » [acting Defence Secretary, Thobekile Gamede] L’État n’a aucune autorité opérationnelle, tout en étant responsable des actifs conformément à la loi sur la gestion des finances publiques. « Cela a des conséquences sur la gestion des conséquences », selon Legoete.



Source link

Share This Article
Laisser un commentaire