Des sous-officiers supérieurs africains de 30 pays étaient présents au Malawi la semaine dernière pour interagir avec leurs homologues supérieurs des États-Unis lors de la Conférence annuelle des hauts gradés africains (ASELC) sous les auspices de l’Africom (US Africa Command).
La réunion du Malawi était la sixième ASELC et la deuxième sur le continent après l’événement de l’année dernière à Lusaka, en Zambie, et est considérée comme essentielle pour favoriser la collaboration, faire progresser le développement des sous-officiers et établir des partenariats militaires solides à travers l’Afrique.
Organisé par Africom et les Forces de défense du Malawi (MDF), l’ASELC permet aux sous-officiers supérieurs d’échanger leurs meilleures pratiques, de discuter des défis et de renforcer les partenariats. Les délégués ont pris part à des séances d’information et à des séances de travail en petits groupes, où ils ont appris comment les forces militaires développent leur propre corps de sous-officiers et ont exploré les moyens d’améliorer leurs propres programmes.
Développant le thème de la conférence « le NCP compétent, capable et crédible », une déclaration d’Africom indique que l’événement au Malawi a été l’occasion de réunir les dirigeants des armées partenaires pour élargir et approfondir les relations ainsi que pour aider les sous-officiers supérieurs partenaires à développer des programmes visant à renforcer le leadership, la compétence et la résilience dans leur propre corps de sous-officiers.
Le sergent-major Michael Woods, chef supérieur du commandement Africom, a déclaré aux délégués : « Chacun d’entre nous ici représente la profession des armes de notre nation ».
« Cette conférence a pour but de réunir des sous-officiers supérieurs pour discuter d’intérêts communs et d’échanger des points de vue uniques. Nous aurons un dialogue ouvert, où chaque point de vue sera pris en compte et chaque opinion sera accueillie favorablement. »
Le coordinateur des sous-officiers du programme de renforcement de la formation en matière de défense de l’OTAN (DEEP), le sergent-major Ludek Kolesa, a expliqué comment le DEE peut soutenir les efforts des pays partenaires africains pour développer leur propre corps de sous-officiers.
Le DEEP a mis en place un groupe de travail pour les sous-officiers afin de développer des programmes de formation militaire professionnelle à la demande des partenaires. Il identifie les domaines qui nécessitent spécifiquement un développement et une modernisation pour soutenir les priorités nationales. L’OTAN propose également un développement professionnel pour les corps de sous-officiers comme vecteur de transformation des organisations militaires pour souligner l’importance d’un corps de sous-officiers professionnel.