Le président Cyril Ramaphosa devrait recevoir les restes humains des piliers de la libération qui ont péri au combat alors qu’ils étaient en exil.
« Le rapatriement dirigé par l’équipe interdépartementale vise au retour des piliers de la lutte qui sont morts en Zambie et au Zimbabwe et devrait commencer à Tshwane à la fin du Mois du patrimoine, le 28 septembre 2024 », a déclaré le porte-parole présidentiel, Vincent Magwenya.
La cérémonie d’accueil est prévue à la base aérienne de Waterkloof, suivie de la cérémonie de retour au pays sous la forme d’un lancement officiel du programme de rapatriement et de restitution.
Le programme se déroulera au Freedom Park Heritage Site and Museum.
« Le rapatriement est conforme à la déclaration du président Ramaphosa dans la déclaration du 8 janvier 2020, puis à la SONA [State of the Nation Address].
« Dans cette déclaration, il s’est engagé à ce que le rapatriement et la réinhumation des piliers de la libération, à savoir Dumalisile Nokwe et Florence Maphosho, en Zambie et Basil February au Zimbabwe, marquent la voie vers la liberté et la démocratie. Les deux pays ont été stratégiquement prioritaires pour la mise en œuvre du projet », a déclaré Mangwenya lors d’une conférence de presse mercredi.
Le Mois du patrimoine reconnaît les aspects de la culture sud-africaine qui sont à la fois tangibles et intangibles : l’expression créative comme la musique et les spectacles, l’héritage historique et la langue, entre autres.
Le Mois du patrimoine de cette année est placé sous le thème : « Célébrons la vie de nos héros et héroïnes qui ont donné leur vie pour notre liberté ».
La Force de défense nationale sud-africaine a déclaré qu’elle jouerait un rôle central dans l’utilisation de ses ressources de l’armée de l’air pour récupérer les restes des martyrs de la libération de Zambie et du Zimbabwe.
« Nous devons nous souvenir des sacrifices suprêmes qu’ils ont consentis, comme l’ont fait d’innombrables martyrs de notre lutte de libération dans toutes les formations politiques qui se sont battues pour notre liberté », a déclaré la ministre de la Défense et des Anciens combattants militaires, Angie Motshekga.
