Le défilé de remise des diplômes de ce mois-ci pour les recrues du programme de développement des compétences militaires (MSD) à l’école d’infanterie d’Oudtshoorn semble avoir été une première pour l’initiative de service volontaire de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).
Le chef de l’armée sud-africaine, le lieutenant-général Lawrence Mbatha, était l’officier de revue lors du défilé du 6 septembre qui a vu 1 734 recrues du MSD entrer officiellement dans les rangs en tant que soldats après « des mois d’entraînement intensif et rigoureux pour les transformer de civils en soldats compétents et disciplinés », a déclaré le caporal Mpho Khorombi pour la SANDF.
Le rapport du deux-rayures ajoute que « 107 [of the successful MSD recruits] « Ils ont été sélectionnés pour de prestigieuses opportunités d’apprentissage à l’étranger en Chine, à Cuba et en Russie, ce qui témoigne de leurs performances et de leur potentiel exceptionnels ».
Les huit recrues les plus performantes ont été récompensées pour « avoir fait preuve d’excellence dans divers domaines de formation, en recevant des distinctions qui reflètent leur dévouement et leur travail acharné ». Il s’agit des recrues GJ van Wyk (meilleur apprenant théorique et meilleur apprenant global) ; DU Behari (meilleur apprenant pratique) ; T Olifant (homme le plus en forme) ; A Tshambu (femme la plus en forme) ; NZ Mkhize (meilleur tireur masculin) ; L Nkoeng (meilleure tireuse féminine) ; AL Tshita (homme le plus soigné) et L Zenani (femme la plus soignée).
« Le dévouement des instructeurs de formation militaire de base (BMT) et de toute l’équipe de formation », selon Khorombi, « a permis à ce groupe de recrues d’incarner la discipline, la force et l’engagement requis des soldats sud-africains ».
S’adressant à la cérémonie de remise des diplômes, Mbatha a souligné l’importance pour les recrues de choisir une carrière militaire et a reconnu « le courage qu’il faut pour se porter défenseur de son pays ».
La première promotion du MSD a eu lieu en 2003 et faisait partie du plan de gestion des ressources humaines du ministère de la Défense (DoD)/SANDF de l’époque, visant à rajeunir la composante des ressources humaines dans les quatre services et à fournir des soldats jeunes et en forme de manière continue. Comme toutes les recrues du MSD ne pouvaient pas être intégrées à la force à temps plein (régulière) à l’époque et qu’elles le sont encore aujourd’hui, il a été envisagé que les MSD qui ne se voyaient pas offrir de contrat s’inscrivent dans la Force de réserve. Cela permettrait de garantir que leurs compétences militaires soient utilisées dans des déploiements tels que la protection des frontières et la surveillance des points clés nationaux ainsi que dans des missions de maintien de la paix et de soutien de la paix sur le continent.
Les mille sept cent trente-quatre qui ont réussi le grade de l’armée sud-africaine constituaient la majorité des 2 634 recrues du MSD de 2024. L’école d’infanterie était initialement destinée à recevoir 1 750 recrues, dont 16 n’ont pas réussi le grade.