Sandile Ndlovu a profité de la récente interaction entre les ministres de la Défense et des Anciens combattants pour s’étendre sur l’industrie de la défense sud-africaine au sens large (SADI).
Portant ses trois casquettes – directeur exécutif et président par intérim de l’Association des industries aérospatiales, de défense et maritimes d’Afrique du Sud (AMD) ainsi que directeur général de sa branche d’exportation SAAMDEC (SA Aerospace, Maritime and Defence Export Council) – il a souligné la nécessité d’engagements de type ministériel, notant qu’ils sont « essentiels pour établir une voie de collaboration » pour relever les défis du SADI.
Il s’agit notamment de ce qu’il appelle « le lekgotla industriel tant attendu ».
Le lekgotla a été révélé pour la première fois en mars, il y a deux ans, lorsque le coordinateur du Conseil national de l’industrie de la défense (NDIC), le Dr Moses Khanyile, a informé le Comité parlementaire mixte permanent de la défense (JSCD). Il aurait déclaré que la réunion aurait lieu un mois plus tard, en avril. En mai de la même année, la secrétaire à la Défense de l’époque, Gladys Kudjoe, a indiqué que le lekgotla était suspendu pendant que des contacts étaient en cours avec les « parties prenantes concernées ». Le retard a été attribué au fait que « des responsables clés étaient bloqués » en raison de sessions parlementaires, notamment ministérielles, prévues.
Avance rapide d’un an jusqu’en mai 2023, lorsqu’AMD a appelé l’industrie de la défense à participer au lekgotla, qui devait alors avoir lieu en juin sans qu’aucune date précise ne soit rendue publique.
Parmi les défis listés pour l’action lekgotla figurent la réduction des revenus de l’industrie de défense sud-africaine, la bureaucratie et les lourdeurs administratives, la diminution de la base de compétences, la réduction des dépenses de défense en Afrique du Sud et ce qui a été appelé les « défis chez Denel ».
Un bulletin d’information de l’AMD qui rend compte de l’interaction ministérielle au début du mois note que la ministre de la Défense et des Anciens combattants, Angie Motshekga, a déclaré que, compte tenu des contraintes – « en particulier la diminution du budget de la défense » –, des sessions de suivi du SADI devraient avoir lieu tous les trois mois. Elle envisage cette transition vers des engagements semestriels lorsque « la dynamique sera établie ». Sa vision est de cultiver un secteur de la défense robuste, d’inspirer la confiance et de démontrer la résilience au moyen de partenariats stratégiques.
Elle a exprimé sa volonté de renforcer ses relations avec l’industrie de la défense sud-africaine et d’explorer les domaines d’intérêt et de soutien mutuels. Soulignant la dépendance du gouvernement aux partenariats, elle a déclaré : « Vous pouvez être assurés que, de mon point de vue, j’apprécie les partenariats. » Elle s’est engagée à participer fréquemment à des réunions, y compris virtuelles et matinales, afin de maximiser l’impact de son mandat.