En Afrique du Sud, le mois de septembre annonce le début du printemps et, pour la composante terrestre de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), le moment de la rotation des soldats chargés de la mission de protection des frontières, l’opération Corona.
Avant de remplacer leurs collègues des unités sœurs dans des bases, des points d’observation et des bases d’opérations avancées (FOB) stratégiquement situés, les soldats appelés au service actif ont passé du temps au Centre d’entraînement au combat de Lohathla (CTC) de l’armée sud-africaine pour s’entraîner au déploiement. Le capitaine Selogile Leshage, officier de communication par intérim pour l’atelier de terrain 101 basé au CTC, rend compte de l’état de préparation tactique et opérationnelle ainsi que des apports du Centre de formation aux missions de paix (PMTC) de la SANDF sur le campus du Collège de l’armée sud-africaine à Thaba Tshwane, assurant une préparation minutieuse avant le déploiement de six mois.
Des informations sur des « sujets critiques », notamment les « groupes vulnérables », la sensibilisation culturelle et l’exploitation et les abus sexuels (EAS), ont été transmises aux soldats au moyen de conférences et de séances de questions-réponses. La protection des civils, les droits de l’homme, la sensibilité culturelle, la résolution des conflits, l’empathie et la compassion, la communication efficace et le maintien de la réputation militaire faisaient également partie du « régime d’information » distribué aux soldats de neuf corps et formations différents de l’armée sud-africaine.
Les 15 compagnies désormais affectées à la protection des frontières sont issues, sans ordre particulier, de l’artillerie de défense aérienne, des blindés, du génie, du renseignement, de l’infanterie, de l’artillerie et des services techniques, ainsi que des corps et formations de transmission. Elles sont désormais considérées comme prêtes au combat après leur période d’entraînement au Cap Nord. Elles ont fait les efforts nécessaires en matière d’entraînement physique et de tir sur table, ainsi que de bouclage et de recherche, de barrages routiers et de patrouilles pour obtenir une mention élogieuse d’aptitude médicale et physique au déploiement.
