L’Afrique du Sud, selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Cabinet cette semaine, doit encore remédier à des « lacunes en matière d’efficacité » dans 22 domaines avant que le pays puisse être retiré de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).
La restriction a été imposée en février 2023 sur la base d’une évaluation du GAFI de 2019 contenue dans un rapport de 2021. Le GAFI est un organisme intergouvernemental mondial qui promeut des politiques et établit des normes internationales pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Le rapport 2021 identifie l’Afrique du Sud comme un pays présentant des lacunes stratégiques dans la lutte contre le blanchiment d’argent et l’arrêt des flux financiers vers les groupes terroristes.
Le Cabinet a été informé, selon le ministre à la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, que les autorités financières du pays ont réalisé des « progrès significatifs » avec 20 des 25 déficiences de conformité technique entièrement résolues.
Pour que l’Afrique du Sud puisse « sortir complètement » de la liste grise, 14 points qualifiés de « lacunes en matière d’efficacité » doivent être résolus d’ici février prochain. Huit points ne sont plus applicables, car des mesures correctives ont été mises en œuvre.
La déclaration stipule, en partie : « Le Cabinet prend note de la complexité de la nature des problèmes à traiter, mais reste déterminé à veiller à ce que les efforts soient intensifiés pour traiter les actions restantes et prend également note que les efforts de l’Afrique du Sud donnent de meilleurs résultats par rapport aux pays bien développés comme les États-Unis d’Amérique, qui sont toujours à la traîne par rapport à l’Afrique du Sud ».
La mise en œuvre de la stratégie nationale du gouvernement en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est considérée comme essentielle pour mettre fin à la liste grise.