Le général à la retraite Georg Meiring, premier chef de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), alors naissante, formée en 1994, est décédé lundi (2 septembre) à son domicile de Pretoria.
Meiring a été nommé chef en novembre 1993 et a pris le commandement général de la machine militaire sud-africaine, alors en grande partie aux prises avec l’intégration. Il a démissionné, après 180 jours au pouvoir le 1er avril 1994, apparemment en raison d’informations sur un complot de coup d’État au début de 1994, dont le gouvernement de l’époque a déclaré qu’il n’avait jamais existé.
Cet homme de 85 ans est né à Ladybrand, dans ce qui était alors l’État libre d’Orange, en 1939. Après avoir obtenu sa maîtrise en physique de l’Université de l’État libre d’Orange (aujourd’hui l’Université de l’État libre), Meiring s’est engagé dans l’armée sud-africaine en 1963 en tant que signaleur. Onze ans plus tard, il a été nommé directeur du Signal Corps (aujourd’hui la formation des signaux de l’armée sud-africaine).
Meiring a servi comme chef adjoint de l’armée sud-africaine entre 1982 et 1983 et comme officier général commandant (GOC) de la force territoriale du Sud-Ouest africain (SWATF) de 1983 à 1987. Il a ensuite été nommé GOC du commandement de l’Extrême-Nord, avant un deuxième passage comme chef adjoint de l’armée, puis comme chef de l’armée sud-africaine de 1990 à 1993, avant de prendre ses fonctions de dernier chef de la force de défense sud-africaine (SADF) à partir de 1993. Il a ensuite pris le commandement de la SANDF alors naissante le 1er novembre 1993 avant de remettre sa démission le 1er avril 1994, 27 jours avant la création officielle de l’Afrique du Sud démocratique.
Ses distinctions et médailles comprennent la SSA (Étoile d’Afrique du Sud), la SD (Décoration de la Croix du Sud), la SM (Médaille de la Croix du Sud) et la MMM (Médaille du mérite militaire).
Selon une déclaration publiée par l’Association SADF au nom de la famille Meiring, « Jimmy » était très respecté par les officiers, les sous-officiers et les autres militaires du SANDF, qu’ils soient retraités ou en service. Il était « très respecté » dans sa communauté et dans son église.
La famille Meiring comprend et apprécie l’intérêt et la sympathie suscités par le décès de son mari, père, frère et grand-père et souhaite lui faire ses adieux avec dignité. Les modalités des funérailles et de la cérémonie commémorative seront annoncées en temps voulu, a déclaré l’Association.
Meiring laisse dans le deuil son épouse Ännchen, ses fils Pieter, Wouter et Georg, ses filles Mari, Anna et Sanet ainsi que ses petits et arrière-petits-enfants.