La ministre de la Défense et des anciens combattants, Angie Motshekga, a salué le dévouement des femmes soldats pour leur service, en particulier lors de la récente pandémie de COVID-19, lors d’un défilé de la Journée de la femme à l’escadre de déploiement mobile de l’armée de l’air sud-africaine le 30 août.
Motshekga a supervisé un défilé conjoint des différentes armes de service, devant une exposition d’équipements comprenant deux véhicules blindés de transport de troupes Mamba, deux véhicules à déploiement rapide Hornet, un patrouilleur de classe Namacurra, un hélicoptère A109 et un radar Marconi S711.
Dans son discours, Motshekga a évoqué l’héritage des femmes qui servent dans la SANDF et le rôle des femmes à l’avenir. Elle a souligné l’importance de s’appuyer sur leurs réalisations alors que l’Afrique du Sud célèbre trois décennies de démocratie et que la Force de défense nationale sud-africaine célèbre son 30e anniversaire.
Réfléchissant aux récentes visites aux différentes branches de l’armée, la ministre a déclaré qu’elle était honorée de ses visites, ajoutant que les forces de défense « sont le cœur battant et la fierté de la nation ».
Le général de division Zuziwe Maso, officier en charge des femmes, de la jeunesse et de la transformation au sein de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), a déclaré que la défense étant un espace auparavant dominé par les hommes, le défilé était crucial pour reconnaître le rôle des femmes dans la force de défense.
Encourageant d’autres femmes et jeunes filles à envisager de rejoindre la SANDF, le général de division Maso a déclaré : « vous êtes toutes les bienvenues », notant que les femmes sont autorisées à concourir de manière égale pour tous les postes au sein des forces de défense.
Maso a également évoqué les moments forts de sa carrière, chaque fois que la SANDF a été appelée à aider la population en cas de besoin. « Pendant la COVID, la force de défense a été déployée à l’échelle nationale », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’à cette époque, « le pays était dans le besoin ».
Actuellement, les femmes constituent environ 31 % du personnel de la SANDF, et Motshegka affirme que les forces de défense doivent poursuivre leurs ateliers sur l’intégration du genre et mettre les questions de genre sur la table.