Les hommes et les femmes chargés de maintenir la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) concentrée et sur la bonne voie se sont réunis à Durban la semaine dernière pour la deuxième session de planification stratégique du travail du chef de la force de défense nationale de l’année, qui comprenait une visite au chantier naval où le nouveau navire hydrographique de la marine sud-africaine est en cours de construction.
Étaient présents à la session les quatre chefs de service – le lieutenant-général Wiseman Mbambo (SA Air Force), le lieutenant-général Lawrence Mbatha (SA Army), le lieutenant-général Peter Maphaha (SA Military Health Service) et le vice-amiral Monde Lobese (SA Navy) – aux côtés d’autres membres du Conseil de commandement militaire (MCC), notamment des planificateurs de division et de service.
Selon le chef de la SANDF, le général Rudzani Maphwanya, la vision du « Voyage vers la grandeur » qu’il a présentée lors de sa prise de fonction à la place de Solly Shoke en juin il y a trois ans « devient progressivement une réalité ». Ces progrès sont dus aux « progrès significatifs réalisés grâce aux efforts collectifs des planificateurs et des dirigeants vers cet objectif ambitieux ».
Les délégués à la session ont profité de leur emploi du temps pour se rendre au chantier naval Sandock Austral (SAS) dans la ville portuaire du KwaZulu-Natal où le nouveau navire hydrographique de la marine sud-africaine (SAN) prend forme. Selon le magazine Defence Corporate Communication (DCC)/SA Soldier, ils ont visité « le chantier de construction du nouveau navire, pour se faire une idée de ses progrès et de ses capacités futures ».
La livraison du navire hydrographique de remplacement (HSV) du SAS Protea (A324), qui fait depuis longtemps office de navire, a été retardée par la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales et locales provoquée par la pandémie de COVID-19 et ses restrictions, notamment la distanciation sociale. Les troubles et les pillages au KwaZulu-Natal en 2021 et les inondations qui ont suivi en 2022 ont aggravé le retard, repoussant la date de livraison initiale de septembre 2022 à janvier 2024. Les photographies prises lors de la visite du site SAS la semaine dernière montrent que le SAS Nelson Mandela (A187) a encore du chemin à parcourir avant son lancement pour les tests et l’évaluation opérationnels (OT&E).
Sandock Austral Shipyards a déclaré à defenseWeb que « malgré les retards qui sont tous des cas de force majeure, le projet sera achevé et la marine sud-africaine prendra livraison de l’un des navires hydrographiques les plus grands et les plus sophistiqués au monde. Cela placera Sandock Austral sur la carte mondiale comme l’un des chantiers navals les plus compétents au monde. »
Le SAS Nelson Mandela, basé sur le modèle VARD 9 105 de la société canado-norvégienne Vard Marine, constituera un bond en avant significatif dans la capacité de l’Afrique du Sud à cartographier ses fonds marins et ses eaux environnantes. Le navire de 95 mètres de long est doté d’une proue renforcée pour les opérations dans l’océan Austral, d’une autonomie de 10 000 milles nautiques et d’une vitesse de pointe de 18 nœuds. La version sud-africaine comprend des caractéristiques personnalisées comme un hangar pour hélicoptères pour améliorer sa polyvalence opérationnelle.
L’équipement d’enquête avancé du navire comprend des échosondeurs multifaisceaux et monofaisceaux ainsi qu’un sonar à balayage latéral et un échantillonneur de fond marin pour récupérer du matériel du fond marin et des substrats sous-jacents à des fins d’analyse et de test détaillées.
Le projet Hotel ne concerne pas uniquement le navire principal. Le programme comprend également l’acquisition de bateaux à moteur plus petits, d’un bateau de mer et des améliorations cruciales de l’infrastructure du bureau hydrographique du SAN.
Le bateau à moteur d’enquête (SMB) 1 a été livré et les SMB2 et SMB3 sont actuellement placés en conservation au chantier naval, prêts à être livrés avec le navire principal. Les essais d’acceptation en mer du bateau à moteur sont également terminés et ont été placés en conservation.
La modernisation du Bureau hydrographique national sud-africain (SANHO) basé à terre est achevée à 100 %.