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Burkina Faso : les massacres terroristes dénoncés

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Lu il y a 2 minutes


Les deux blocs internationaux les plus importants du monde – l’Union européenne (UE) et les Nations unies (ONU) – se sont tous deux fermement prononcés contre l’attaque terroriste du week-end dernier au Burkina Faso, qui aurait fait 200 morts et 140 blessés.

Le groupe militant Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimin (JNIM), lié à Al-Qaïda, serait responsable, selon l’ONU, de l’attaque de Barsalogho dans ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. Le JNIM est, selon l’ONU, l’un des nombreux groupes armés actuellement présents au Burkina Faso, entrés depuis le Mali et contribuant à « une crise sécuritaire majeure » avec deux coups d’État militaires en 2022.

L’attaque du JNIM, a déclaré le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, s’est produite alors que les habitants creusaient des tranchées autour de la ville par mesure de protection.

Dans sa condamnation de « l’attaque à grande échelle », le vice-président de l’UE, Josep Borrell, a déclaré que la majorité des morts étaient des civils, tout comme les blessés.

« L’UE exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays et dans la sous-région. Elle encourage tous les efforts visant à contrer ces cycles de violence et à prévenir toute escalade.

« La lutte contre le terrorisme au Sahel ne peut pas faiblir ; la présence accrue d’acteurs responsables de violations du droit international n’est pas de nature à renforcer une lutte efficace contre le terrorisme », peut-on lire en partie dans la déclaration de Borrell.



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