Les soldats de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en mission de patrouille aux frontières ont récupéré un véhicule volé et près de 300 kg de dagga lors des derniers succès de l’opération Corona.
Le capitaine A Tamela a rapporté pour la SANDF que dans la soirée du 21 août, des membres du 8e bataillon d’infanterie SA effectuaient une patrouille à pied à Mshololo, Pongola, dans le KwaZulu-Natal lorsqu’ils ont découvert huit sacs de dagga soigneusement emballés cachés parmi les buissons près d’un quartier résidentiel voisin.
Les soldats se sont approchés des habitants pour les interroger sur les sacs, dans l’espoir de recueillir des informations. Cependant, les occupants sont restés plutôt discrets, affirmant qu’ils n’avaient aucune connaissance de ces sacs ou de leur origine.
Les sacs ont ensuite été transportés au commissariat de police de Pongola pour être traités et documentés correctement. La police militaire a également été mobilisée et a rejoint les efforts du commissariat. Les huit sacs de dagga pesaient collectivement 290 kilogrammes, pour une valeur estimée à 1 092 000 rands.
Lors d’un autre incident, survenu le 18 août à Limpopo, des soldats en patrouille du 1er bataillon des services spéciaux ont découvert un Ford Ranger abandonné sur le bord de la route près d’un carrefour en T le long de la R525 près du fleuve Limpopo. Après enquête, il a été découvert que le véhicule avait un pneu crevé.
« Nos soldats savaient par expérience que le propriétaire reviendrait pour récupérer son véhicule, car celui-ci était toujours en bon état », a rapporté le capitaine Moses Semono. Les soldats ont fait appel à leur commandant, qui a appelé la police sud-africaine pour faire circuler le véhicule dans leur système. Le véhicule a été découvert comme ayant été volé chez We Buy Cars à Mamelodi.
Vers 3h30 du matin, des soldats, après avoir barré la route menant au carrefour en T, ont tenté d’arrêter une Volkswagen Amarok blanche, « mais le conducteur n’a pas coopéré et a plutôt tenté de le dépasser. Le soldat, constatant que sa vie était en danger, a tiré sur le véhicule pour le défendre. Son collègue a également tiré une balle sur le véhicule pour protéger son compagnon d’armes ».
Semono a ajouté que le conducteur « a été autorisé à exercer son droit d’ouvrir une enquête contre l’armée. Le Ford Ranger a été remis à la police sud-africaine ».
