La première étape – en termes de services – pour le septième ministre de la Défense et des vétérans militaires d’Afrique du Sud depuis 1994 était l’armée sud-africaine, où Angie Motshekga et un entourage comprenant ses adjoints ont littéralement eu le tapis rouge déroulé pour eux avant les briefings et la visualisation d’une exposition d’équipement.
Depuis sa nomination pour remplacer Thandi Modise après les élections nationales et provinciales qui ont vu la formation d’un gouvernement d’unité nationale (GNU), Motshekga – à l’exception d’un bref passage en tant que président par intérim pendant que Cyril Ramaphosa était au Zimbabwe pour un sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) le 17 août – s’est concentré sur la rencontre avec les « composantes du ministère de la Défense et des anciens combattants militaires (DoDMV) ».
Les séances d’information et les interactions avec, sans ordre particulier, le Département des anciens combattants militaires (DMV), Armscor, l’Ombudsman militaire, la Commission du service des forces de défense (DFSC), la Commission d’appel des anciens combattants militaires et le Conseil consultatif des anciens combattants militaires doivent être suivis d’appels sur les quatre services de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).
Le numéro un sur la liste était l’armée sud-africaine avec Motshekga qui a atterri hier (lundi 26 août) au quartier général de la force terrestre à Dequar Road, à côté de la rue Kgosi Mampuru, du côté est du quartier central des affaires de Pretoria (CBD).
Le cortège ministériel a notamment entendu le général de division Reneé Mercuur, chef adjoint par intérim de l’armée sud-africaine, expliquer les fonctions, les responsabilités et la voie à suivre pour la force terrestre. En outre, sa présentation a donné un aperçu du profil stratégique, des structures et responsabilités macroéconomiques actuelles et futures, ainsi que des objectifs clés, des « facteurs critiques de succès » et de l’état de la force terrestre.
Selon le lieutenant Daniel Maluleke, du service de communication de l’armée sud-africaine, la visite de Motshekga et de sa compagnie faisait partie d’une série de visites aux divisions et aux services « visant à acquérir une meilleure compréhension des opérations, des défis et des succès ». « La visite », a-t-il indiqué, « est spécifiquement conçue pour faciliter l’engagement, favoriser la collaboration et garantir que le ministère soit en phase avec les besoins et les objectifs de l’écosystème militaire sud-africain ».
Prévue du 26 août au 17 septembre, mais pas encore gravée dans le marbre, la tournée comprendra des escales à la SA Air Force (SAAF) également hier à la base aérienne de Waterkloof, ainsi qu’au SA Military Health Service (SAMHS) et à la SA Navy. Toujours au programme, selon le chef de la communication du DoD (HoC), Siphiwe Dlamini, des escales dans des « divisions critiques » avec des noms sur la logistique et les opérations conjointes.
Ces « engagements » permettront à la troisième femme ministre de la Défense et des anciens combattants d’Afrique du Sud de découvrir « l’ensemble du portefeuille de la défense ».
Motshekga effectuera également, selon le communiqué du ministère de la Défense, « diverses visites à travers le pays pour dialoguer avec les soldats sur le terrain ».