La gestion des catastrophes est un élément important des opérations humanitaires menées par l’armée et a reçu l’attention qu’elle mérite lors de l’exercice Southern Accord qui vient de s’achever au Botswana.
C’est au Gaborone Technical College que des officiers et des responsables de haut rang du Botswana, ainsi que des militaires américains, dont des éléments de la Garde nationale de Caroline du Nord, et des Américains via des communications en ligne, se sont penchés sur la gestion des catastrophes. Parmi les sujets abordés figuraient les opérations nationales de gestion des catastrophes du pays hôte, de ses fonctions jusqu’à la réponse et aux secours en cas de catastrophe.
Les officiers supérieurs des Forces de défense du Botswana (BDF) et leurs homologues de la fonction publique du gouvernement et des organismes parapublics, notamment le commissaire de district, le département des services météorologiques, le service pénitentiaire du Botswana, le département des forêts et des ressources de pâturage, la Société de la Croix-Rouge du Botswana, l’Autorité de l’aviation civile du Botswana et le conseil municipal de Gaborone se sont réunis du 5 au 9 août.
Le lieutenant-colonel de l’armée américaine Josh Howell, participant en ligne, a donné un aperçu de la réaction aux catastrophes, en évoquant l’ouragan Katrina qui a frappé la Nouvelle-Orléans en 2005. Le commandant du 190e bataillon du génie attaché à la Garde nationale de Porto Rico a souligné la nécessité de disposer d’un équipement et d’une formation adéquats pour garantir que les soldats et autres personnels militaires chargés d’apporter leur aide en cas de catastrophe soient correctement préparés.
Les participants ont été informés que le Bureau national de gestion des catastrophes du Botswana est situé dans le cabinet du président Mokgweetsi Masisi et qu’il a pour mission de surveiller, de coordonner et de répondre à toute catastrophe survenant rapidement dans ce pays enclavé. Une autre fonction importante du bureau est de maintenir des réserves stratégiques d’équipements et de produits essentiels au niveau national et des districts pour une réponse et des secours immédiats, tout en promouvant la sensibilisation et l’éducation en matière de gestion des catastrophes.
La météorologue en chef du Botswana, Maureen Oabile, a expliqué aux participants que le Département des services météorologiques utilise la télévision, la radio et les médias sociaux pour fournir des alertes précoces sur les catastrophes potentielles liées aux conditions météorologiques. Il s’agit notamment des inondations, des incendies et des vagues de chaleur.
